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Leader de la surprenante équipe du Heat cette saison, Jimmy Butler n’a pas toujours eu le rôle de star dont il jouit aujourd’hui. Buckets a ainsi décrit les origines de son talent qui, selon lui, le distingue des autres icônes de la ligue.
Devenu superstar aux Bulls après être arrivé comme role player, indésirable chez les Wolves puis de trop à Philadelphie, Jimmy Butler n’a pas connu un parcours linéaire dans la ligue jusqu’à aujourd’hui. À Miami depuis l’été dernier, l’ailier semble avoir trouvé sa place dans un effectif jeune et avec la soif d’apprendre.
Véritable pilier de ce collectif inattendu en début de saison, le natif de Houston rayonne sous les ordres d’Erik Spoelstra depuis octobre. Ses performances chaque soir, qui lui permettent de présenter des statistiques complètes de 20.5 points, 6.8 rebonds et 6.2 passes de moyenne, sont l’une des principales raisons de la bonne figure du Heat au classement (4e à l’Est).
L’histoire ne s’annonçait pourtant pas forcément aussi belle lors de son arrivée. Tandis que lui et son nouveau front office souhaitaient voir l’arrivée d’une autre star pour faire de la franchise un réel prétendant au titre, ils n’ont finalement pas su trouver l’homme idoine avant le coup d’envoi de la saison.
Néanmoins, le fighting spirit de Butler, couplé à la mentalité affichée par le Heat depuis de nombreuses années désormais, a rapidement formé un cocktail détonnant. Et si l’équipe connait un léger creux ces derniers temps au niveau des résultats, leur statut de poil à gratter une fois les playoffs débutés ne devrait pas connaitre de changement.
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Dans un long entretien accordé à Andrew Sharp de Sports Illustrated, Jimmy B. a évoqué cette symbiose avec la franchise pour laquelle il a signé il y a quelques mois, rappelant que son statut de star de la ligue n’a été le fruit que de son travail acharné durant des années.
« Mon talent n’est pas tombé du ciel. Je ne suis pas le meilleur shooteur. Je ne suis pas le meilleur manieur de ballon. Pas le plus athlétique. Pas le plus rapide. Mais je me bats. Je suis un p***** de dur et je ne recule devant rien. Voilà mon talent. je n’ai peur de personne. Vous ne pouvez pas m’effrayer.
Cette mentalité, qui lui avait valu bien des critiques à Minnesota et avait été l’une des principales raisons de son départ, fait aujourd’hui le bonheur de Pat Riley. Ce dernier, comme le rappelle SI, a toujours souhaité que sa franchise soit « la plus travailleuse, la mieux conditionnée, la plus professionnelle, généreuse, rugueuse, méchante et vilaine de la NBA ».
Le mariage ne pouvait donc que fonctionner entre le propriétaire et sa star. Butler semble enfin avoir trouvé un environnement qui convient à sa mentalité et son type de basket, et ses coéquipiers suivent le pas avec entrain pour des résultats impressionnants.
Avant d’être un esthète du basket et de s’établir comme l’un des meilleurs joueurs de la ligue, Jimmy Butler a fait parler ses qualités de travailleur et son mental infaillible, pour aujourd’hui porter le Heat vers les playoffs.
