Nouvelles franchises à abattre cette saison à l’Ouest, Lakers et Clippers n’inspirent pas le même sentiment de crainte que provoquaient les Warriors lors des saisons précédentes. C’est en tout cas ce qu’a assuré Tillman Fertitta, le propriétaire des Rockets.
Prétendants au titre depuis plusieurs saisons, les Rockets version James Harden ne présentent aujourd’hui toujours pas d’apparition en Finales NBA. À l’exception des playoffs 2017, où ils avaient dû s’incliner face aux Spurs en demi-finale de conférence, ils peuvent rejeter la faute sur leur Némésis : les Warriors.
Depuis 2015, la franchise texane a en effet quasi-exclusivement chuté en phases finales à cause de Golden State. Un bilan qui reste honorable au vu de la domination et du succès affichés par leur adversaire sur cette période (3 titres, 2 apparitions en Finales).
Néanmoins, la saison 2019-2020 laisse place aux espoirs pour les hommes de Mike D’Antoni. De retrouvailles avec les Warriors, il n’y aura point, puisque ces derniers occupent les tréfonds du classement de la ligue. James Harden fait toujours preuve d’un talent offensif hors norme, et peut cette année compter sur le soutien de Russell Westbrook.
Ces derniers ne profitent pourtant pas du déclin de Golden State pour truster la première place de la conférence Ouest. Avec un bilan de 37 victoires et 20 défaites, ils se retrouvent actuellement à la quatrième place, devancés notamment par les Nuggets et les Clippers, et loin derrière des Lakers impériaux.
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Une situation qui ne semble pas préoccuper l’état major de Houston. Interrogé par StatesMan, le propriétaire de la franchise, Tillman Fertitta, a fait part de sa confiance quant à la fin de saison de son équipe, et n’apparait pas du tout effrayé par les deux superteams de Los Angeles.
« Aucun de nous ne craint L.A. ou les Clippers ou Denver comme nous craignions Golden State. Ça n’a rien à voir avec la peur que l’on pouvait avoir face à eux. On pourrait facilement remporter l’Ouest cette année ou être éliminés au premier tour. Les deux équipes de L.A., Denver, Houston, nous sommes tous d’excellentes équipes. Ça ne tiendra qu’à un joueur qui prend feu et rentre un shoot. Nos chances sont meilleures qu’elles ne l’ont jamais été. »
Pas de doute pour le dirigeant, cette saison représente la meilleure occasion pour les Rockets d’aller décrocher un trophée qu’ils poursuivent depuis des années. L’épouvantail Golden State absent des débats, tout le monde se trouve sur un pied d’égalité selon lui, et les débats s’annoncent des plus serrés. La nouvelle stratégie ultra small-ball récemment mise en place dans son équipe lui donne même encore plus d’espoir.
« En gros, on a remplacé un gars de 2m08 par un gars de 2m, 2m03. Est-ce que ça vous rend vraiment plus petit ? Ça oblige surtout le grand adverse à sortir défendre au périmètre. Vous avez vu Rudy Gobert essayer de suivre Russell ? Russell l’a fait courir comme jamais. Ça fonctionne. »
Nouveauté pour les Rockets cette saison en playoffs : ils n’auront pas à souffrir d’un complexe d’infériorité face à Golden State. Reste à voir si cela leur permettra d’aller enfin jusqu’au bout.