Pleinement lancés dans le small-ball, les Rockets divisent. Certains y voient un coup de génie qui s’avérera payant, d’autres doutent de la réussite du projet. Charles Barkley est à intégrer dans la deuxième catégorie, et il explique pourquoi il n’y croit pas.
Actifs à la deadline, les Rockets ont marqué les esprits en prenant un virage drastique pour la suite de leur saison. Fini les intérieurs, au revoir Clint Capela, et bienvenue au small ball et à Robert Covington.
Quelques jours, plus tard le club enregistrait également les arrivées de Jeff Green et DeMarre Carroll, tous deux coupés respectivement par le Jazz et les Spurs. Désormais, les Rockets n’ont pas un seul joueur qui dépasse les 2 mètres dans leur 5 majeur, et ça surprend beaucoup d’observateurs, Charles Barkley en tête.
Dans l’émission Pardon The Interruption de ESPN, Chuck a fait part de son scepticisme quant au nouveau style de jeu des Rockets :
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Je ne crois pas beaucoup au small-ball pour plusieurs raisons. Je pense que cette stratégie va les fatiguer. Déjà, ils doivent jouer parfaitement chaque soir pour que le small-ball fonctionne. C’est le premier problème, et je pense qu’ils vont finir par être épuisés. Westbrook et Harden vont devoir jouer à un très haut niveau pour que ça fonctionne.
Je pense qu’à la longue, le fait de jouer face à des grandes équipes va les épuiser, donc je n’y crois pas.
Les craintes de l’ancien joueur des Rockets, justement, semblent fondées. Physiquement, les hommes de Mike D’Antoni risquent d’en baver. Surtout à l’Ouest, où ils pourraient potentiellement croiser le fer en playoffs avec le Jazz de Rudy Gobert, les Nuggets de Nikola Jokic et surtout les Lakers de Anthony Davis.
Cependant, les Rockets ont prouvé jusqu’à maintenant que la taille n’était pas un problème. En 10 matchs joués depuis le transfert de Capela, ils sont à un bilan de 8-2, une des deux défaites survenant au buzzer face au Jazz. C’est un échantillon très court, certes, mais c’est plutôt bon signe.
Le small-ball, très peu pour Charles Barkley, qui ne croit pas au succès sur le long terme de la nouvelle stratégie des Rockets. On parie que ses doutes ne vont pas tomber dans l’oreille d’un sourd, particulièrement dans celles de James Harden et Russell Westbrook.