La récente victoire des Lakers sur les Celtics (114-112) a beaucoup fait parler dans les médias américains. Et selon un ancien de la maison, Boston aurait toujours l’avantage sur son rival si les deux équipes devaient se retrouver en juin prochain.
Fraîchement de retour du All-Star Game, les Lakers avaient fort à faire le week-end dernier. En l’espace de moins de 48 heures, ils accueillaient la surprenante équipe des Grizzlies avant d’affronter les Celtics, toujours au Staples Center. Un calendrier piégeux qui pouvait enclencher une mauvaise dynamique à l’approche des playoffs.
De mauvaise dynamique, il n’y a finalement pas eu. Après une première victoire convaincante face à Ja Morant et ses coéquipiers dans la nuit de vendredi à samedi (117-105), les Angelinos ont poursuivi leur série de succès dimanche soir contre Boston (114-112). On était cependant loin de la promenade de santé cette fois-ci.
La bande de LeBron James, malgré l’absence de Kemba Walker dans le camp adverse, a en effet dû résister à un Jayson Tatum de gala (41 points, 5 rebonds en 37 minutes de jeu) pour aller chercher ce résultat. Dans un finish digne des joutes de playoffs, c’est le King himself qui s’est chargé de mettre le couvercle avec un fadeaway à l’ancienne.
Suite à cette rencontre des plus contestées, les médias américains ont logiquement disserté sur les enseignements que l’on pouvait en tirer. Le plateau d’ESPN, pour l’occasion composé de Stephen A. Smith, Max Kellerman et Paul Pierce, s’est ainsi fait un plaisir de débattre autour de ce sujet. L’ancienne gloire de Boston s’est montré catégorique quant à une éventuelle domination mentale des Lakers suite à leur victoire.
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Si ces deux équipes se retrouvent en Finales, avec des effectifs au complet, les Celtics auront l’avantage psychologiquement. Point à la ligne.
Je pense que les Celtics possèdent le meilleur cinq de la NBA. Ils ont la meilleure collection d’ailiers scoreurs, et c’est ce dont vous avez besoin pour remporter des matchs de nos jours. Si vous regardez tous les champions des 20 dernières années, et que vous vous demandez : « Qui a été le MVP des Finales ? », ce sera ce joueur sur l’aile capable de créer son propre shoot… Le genre de Paul Pierce, le genre de Kobe Bryant.
Kawhi Leonard, Kevin Durant, LeBron James, dans une moindre mesure Andre Iguodala : les meilleurs joueurs des dernières finales présentent en effet le profil décrit par Paul Pierce dans sa tirade. L’un d’entre eux figure cependant désormais… aux Lakers.
Évidemment influencé par son amour de la franchise du Massachusetts, The Truth soulève malgré tout un point important en rappelant que les Celtics ont rivalisé avec l’équipe numéro 1 à l’Ouest sans leur meneur titulaire, Kemba Walker. Ce dernier constitue un apport offensif bien plus conséquent que Marcus Smart, qui se révèle quant à lui plus bénéfique en sortie de banc.
Frank Vogel ne pouvait de son côté déplorer aucune absence, si ce n’est celle du nouvel arrivant dans l’effectif, Markieff Morris. Ses joueurs ont malgré tout éprouvé toutes les peines du monde à se défaire d’un collectif de Boston accrocheur, et ce, dans leur propre salle. Suffisant pour que Pierce donne l’avantage aux C’s.
Qu’importe le fait qu’il ne s’agissait que d’une rencontre de saison régulière, Paul Pierce voit son ancienne franchise avoir pris le dessus psychologiquement lors de sa confrontation perdue avec des Lakers au complet.