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Le All-Star Break terminé, les franchises NBA entament le dernier segment de la saison NBA. L’occasion de réfléchir à une question importante pour chaque équipe, une division après l’autre. Aujourd’hui cap sur la Division Atlantique.
Les divisions disponibles :
Atlantique (Celtics, Raptors) | Pacifique (Lakers, Clippers)
Toronto Raptors
Et si le back-to-back était réalisable ?
Cette saison, les Raptors ont entamé le All-Star Break avec un bilan de 40 victoires et 15 défaites, ce qui leur permet de se placer à la deuxième place de la conférence Est. C’est mieux que leur bilan de l’an dernier à la même période, qui était de 39/16. Le club de Toronto est absolument impressionnant cette année.
Kawhi Leonard est parti, mais Pascal Siakam a pris les commandes avant de devenir All-Star le weekend dernier. Fred VanVleet poursuit son ascension fulgurante, Norman Powell et OG Anunoby prennent encore plus d’ampleur dans le jeu, Kyle Lowry se réinvente et réalise la meilleure saison de sa carrière. Bref. Tous les voyants sont au vert. De quoi permettre à Nick Nurse et ses troupes de conserver leur titre en juin prochain ? C’est l’objectif difficile mais stimulant que doit se fixer la franchise. Petit manque à peut-être souligner avant les playoffs, le manque de finisseur attitré dans le money-time, comme pouvait l’être Kawhi.
Boston Celtics
Quel résultat pour être satisfait ?
Pas simple de dégager une question importante concernant la fin de saison des Celtics. Très solides, ils siègent actuellement à la troisième place de la conférence Est avec un bilan de 38/16. Les playoffs sont donc acquis depuis longtemps et l’avantage du terrain devrait l’être aussi, sauf accident de parcours. Mais au vu de la solidité du groupe, on en doute.
Mais alors quel est l’objectif ? Instinctivement, on pourrait répondre le titre, évidemment, comme toutes les équipes. Mais objectivement, les Celtes ne sont pas vraiment dans la catégorie des contenders comme le sont Milwaukee, les deux équipes de Los Angeles, voire pourquoi pas Toronto. On peut donc se demander quel résultat en playoffs sera jugé comme satisfaisant à Boston. Un deuxième tour serait le minimum syndical. S’ils dépassent ce stade, c’est tout bénéf, et ce serait évidemment le mieux.
Philadelphia 76ers
Ça passe ou ça casse ?
C’est le cas le plus intéressant, car les issues peuvent être diverses. Globalement pas au niveau où on les attendait cette saison, les 76ers vont être scrutés de toutes parts durant cette dernière ligne droite de la régulière. Idem en playoffs, où l’avenir à court et moyen terme de la franchise se jouera. Car en cas d’échec important durant la postseason, il est très probable que ce groupe explose, tout simplement. Un gros nom pourrait alors être transféré : Simmons ou Embiid ?
Éliminés au second tour l’an dernier par les Raptors et en 2018 par les Celtics, les Sixers ne peuvent pas se permettre de subir ce sort une troisième fois de suite . Tout dépendra de l’adversaire face auquel ils tomberont évidemment, mais si la franchise n’atteint pas au moins les finales de conférence au printemps prochain… le roster devrait prendre des coupes. Que ce soit Ben Simmons ou Joel Embiid, un gros nom pourrait alors prendre la porte.
Brooklyn Nets
Les yeux déjà rivés vers la saison prochaine ?
Dure saison pour les Nets. Kevin Durant traverse une année blanche tandis que Kyrie Irving vient officiellement de mettre un terme à sa saison, la faute à une épaule trop friable. Il faudra donc attendre la rentrée prochaine pour voir les deux compères évoluer ensemble. En attendant, les Nets ont une saison à conclure, et probablement ensuite des playoffs à jouer. Playoffs durant lesquels ils vont probablement se contenter de faire de la figuration.
Car, septièmes actuellement, Brooklyn jouerait Toronto ou Boston au premier tour. Voire Milwaukee s’ils tombent à la huitième place. Et aussi doué soit-il pour bricoler avec les moyens du bord, Kenny Atkinson va difficilement réussir à faire des miracles. En résumé, on donne rendez-vous en octobre prochain aux fans des Nets, pour le début des choses sérieuses au Barclays Center. Mais attention, certains estiment que Kevin Durant pourrait connaitre la pire année de sa carrière à son retour.
New York Knicks
Leon Rose, digne de confiance ?
Bien qu’il reste une grosse trentaine de matchs à jouer, la saison des Knicks est déjà terminée sur le plan comptable. Car le bilan final de la franchise n’aura pas vraiment d’importance en avril. Désormais, ils doivent s’appliquer à terminer cet exercice et profiter de ma fin de saison sans pression pour préparer le terrain des prochains exercices.
Et cet avenir, c’est Leon Rose qui va le façonner. Nouveau président des opérations basket du club, le bonhomme a l’avantage de pouvoir commencer de zéro : il a des jeunes joueurs talentueux et beaucoup de picks de draft à disposition, ainsi que du cap space à dépenser. Est-il l’homme de la situation ? L’avenir nous le dira. Laissons-le travailler, voyons où cela mène la franchise, puis on pourra faire un point sur ses compétences.
Voilà pour ce petit checkpoint concernant la Division Atlantique. Comme pour les autres, beaucoup d’enjeux et de situations différentes à voir évoluer au fil des semaines. Rendez-vous en juin.
