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Près d’un mois après le drame, des éléments continuent de sortir sur les circonstances du tragique crash de Kobe Bryant. Aujourd’hui, on en a appris un peu plus sur le passé du pilote, et sa tendance à voler dans le brouillard, malgré les interdictions.
La NBA se remet difficilement du décès aussi soudain que tragique de Kobe Bryant. Même un mois après, les hommages continuent de pleuvoir, de Shaquille O’Neal et son morceau bouleversant à Chris Paul et ses souvenirs personnels de la légende.
La semaine dernière, le All-Star Game lui était aussi dédié, avec une équipe portant son numéro 24, l’autre arborant fièrement le n°2 de sa fille Gigi, le tout dans un match dont l’objectif était de marquer 24 points dans le dernier quart-temps.
Autant dire que le deuil est long et douloureux pour tout le microcosme NBA. Il est vrai qu’il est difficile de passer à autre chose tant les zones d’ombres restent importantes sur les conditions de l’accident.
L’une des grosses interrogations concerne les raisons pour lesquelles l’hélicoptère a décollé, malgré une faible visibilité, et le choix de la police de laisser ses véhicules aériens sur le tarmac. D’ailleurs, d’après le site The Score, le pilote Ara Zobayan était un coutumier des vols à risque, et ce malgré les contre-indications des centres de contrôle.
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« Le 11 mai 2015, Ara Zobayan volait au nord de l’aéroport de Los Angeles quand il a demandé une permission spéciale pour entrer dans une certaine zone. Cette demande a été rejetée car les conditions climatiques ne respectaient pas les critères minimum pour pouvoir voler à vue…
Après le refus de cette demande, pourtant nécessaire pour pouvoir prendre la voie des airs malgré une faible visibilité, Zobayan a affirmé pouvoir voler, et est entré dans la zone interdite sans attendre d’en avoir l’accord. »
« Les autorités ont mené une enquête par la suite et ont déterminé que le pilote n’avait pas respecté le protocole, et n’avait pas bien préparé son voyage dans les environs de Los Angeles. Cependant, Ara Zobayan s’est montré très coopératif, et il est ressorti de l’enquête qu’il n’était pas un récidiviste potentiel. »
Il suffit d’une fois. 5 ans après, Ara Zobayan a repris les airs malgré un épais brouillard. La fois de trop. Cependant, il faut rappeler que d’autres facteurs sont sans aucun doute à prendre en compte, et la responsabilité de cet accident ne peut pas être mise sur une seule personne.
Malheureusement, on ne peut réécrire l’histoire. Quelques soient les conditions, les 9 passagers de l’hélicoptère ont quitté ce monde. En espérant qu’ils reposent en paix.
