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Arrivé chez les Warriors le soir de la deadline, Andrew Wiggins est entré dans une nouvelle dimension sur le plan collectif. Au sein d’un franchise habituée à la gagne au cours des dernières années, il est attendu, et le patron Draymond Green ne lui offrira pas de traitement de faveur pour le faire progresser.
S’il y a bien un joueur qui doit être satisfait de l’issue de la deadline du 6 février dernier, c’est Andrew Wiggins. Transféré vers les Warriors en échange de D’Angelo Russell, l’ailier quitte donc les Wolves, franchise au sein de laquelle il évoluait depuis sa draft en 2013.
Si l’on se fie à sa réaction au moment du transfert, le joueur doit être plutôt satisfait de la nouvelle situation. Il faut dire que rejoindre un club trois fois champion sur les cinq dernières années, ça peut faire plaisir. Et même si les Dubs sont tout en bas du classement de la conférence Ouest cette saison, ils pourraient retrouver les devants de la scène dès la saison prochaine. De quoi donner le sourire à l’ailier canadien, forcément.
En tout cas, si une chose est sûre, c’est que Wiggins a plutôt intérêt à rapidement s’intégrer dans sa nouvelle équipe. C’est le taulier Draymond Green qui le dit, lui qui n’a jamais été du genre à tenir un jeune joueur par la main. Le nouvel ailier des Warriors n’est plus un enfant, alors Dray n’a pas l’intention de la jouer douce avec lui.
Draymond Green on Andrew Wiggins: “It’s not like we gotta take his hand and walk him through. This guy’s averaged 20 points in this league for three, four years. It’s not a fucking bum we’re talking about. I’m not gonna sit here and act like we found some diamond in the rough.” pic.twitter.com/6LsgfbhfNV
— Anthony Slater (@anthonyVslater) February 19, 2020
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Je pense qu’il veut être un grand joueur. Il n’est pas très démonstratif, il ne parle pas beaucoup, donc les gens, d’un point de vue extérieur, ne le voient pas. Mais pour lui avoir parlé, je sais qu’il veut devenir un grand joueur. Et j’en prends la responsabilité en tant que leader de cette équipe. Je suis à peine plus vieux que lui, mais je veux l’aider à atteindre cet objectif.
Mais ce n’est pas comme si on allait lui prendre la main et l’accompagner. Ce gars a marqué plus de vingt points par match pendant trois ou quatre saisons, c’est même probablement sa moyenne en carrière. On ne parle pas d’un put*in de naze. Donc je ne vais pas rester planté là et faire comme si on avait trouvé un diamant à polir. C’est un vrai joueur. Mais on va l’aider sur le plan de l’expérience.
La culture de la gagne, Draymond peut lui enseigner. Mais ne comptez pas sur lui pour être tendre avec son nouveau coéquipier sur le parquet. Comme il le rappelle parfaitement, Wiggins est un bon joueur de basket, qui prouve depuis déjà plusieurs années ses qualités de scoreur.
Pour le moment, il n’y a rien à redire quant à l’intégration du numéro 22 dans le jeu des Dubs. En trois matchs depuis son transfert, il tourne en moyenne à 23 points (57.5%), 2.7 rebonds, 4 passes décisives et 2.3 interceptions. Un échantillon faible, certes, mais encourageant. Espérons maintenant qu’il réussira dans la Baie à faire décoller définitivement sa carrière. Aux côtés de Green, Stephen Curry et Klay Thompson, la tâche devrait être plus facile.
Andrew Wiggins sait à quoi s’attendre sur le terrain. Draymond Green n’hésitera pas à bouger son coéquipier, dans son propre intérêt. Le Canadien doit se préparer à recevoir quelques gueulantes.
