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Malgré des débuts réussis, Zion Williamson ne fait toujours pas l’unanimité chez tout le monde. Des doutes persistent, notamment en ce qui concerne sa durabilité physique. Est-il capable de jouer les 82 matchs d’une saison régulière ? Stephen Jackson en doute.
Après une attente de près de 40 matchs, Zion Williamson a enfin fait ses grands débuts en janvier dernier. Près d’un mois plus tard, autant dire qu’il s’en sort plutôt très bien : 10 matchs joués pour 22.1 points (57.6% aux tirs), 7.5 rebonds et 2.2 passes décisives en moyenne par match.
Une entrée fracassante en NBA qui, pour certains, va même remettre en cause la suprématie de Ja Morant dans la course au titre de rookie de l’année ! Le meneur des Grizzlies est toujours le favori, et l’ancien Dukie devrait de toutes manières être trop court en termes de matchs joués.
Malgré ce premier mois ô combien satisfaisant, Zion fait toujours face à son lot de doutes et critiques. L’ancien joueur Stephen Jackson est l’un d’entre eux. Invité de l’émission The Herd, il expliquait que le jeu du rookie fait l’unanimité. Là où les doutes persistent, c’est sur sa capacité à tenir la cadence sur le plan physique.
Je ne crois pas que quiconque critique son jeu. Je pense qu’il s’agit plutôt de tout ce qu’il y a autour. Quand vous le regardez, vous vous dites qu’il est talentueux, qu’il est athlétique, mais il est en surpoids ! Une saison de 82 matchs en sautant aussi haut qu’il le fait, il n’y parviendra pas.
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Je sais que c’est l’ère du load management donc personne ne joue 82 matchs de toute façon, mais dès qu’il s’élève pour un dunk, tout le monde retient son souffle, sans savoir comment il va retomber.
C’est un gars costaud. Je pense qu’il doit travailler sur son corps, perdre un peu de poids. Je pense qu’il est déjà un bon joueur, qu’il deviendra un grand joueur, mais il doit perdre du poids.
Une fois n’est pas coutume, les propos de Stephen Jackson font sens. Si le talent et la possibilité qu’il réalise une immense carrière ne font aucun doute, Zion Williamson inquiète encore et toujours par son physique. Blessé une première fois au genou au lycée, puis une seconde fois l’an dernier avec Duke, lorsqu’il glissait et exposait littéralement sa chaussure, l’intérieur a connu un troisième coup d’arrêt sur cette même zone en octobre dernier.
Et pour un joueur aussi lourd et qui est capable de décoller si haut dans les airs, les hauts le cœur sont systématiques dès que ses pieds quittent le parquet. On ne peut qu’espérer qu’aucune blessure grave ne le touchera. Un joueur si unique ne peut pas être gâché par les pépins physiques, ce serait trop cruel.
Spécimen physique unique, Zion Williamson inquiète par l’incertitude de sa durabilité. Son style de jeu aérien couplé à son poids important semblent difficilement compatibles pour lui permettre d’effectuer les 82 matchs d’une saison… Croisons simplement les doigts pour que rien de grave ne lui arrive durant sa carrière.
