Décidément, Killian Hayes plait aux Américains. Le réputé média The Athletic s’est récemment encore penché sur son cas, émettant notamment l’hypothèse qu’il soit sélectionné très haut à la draft.
Killian Hayes est le nouveau petit prince des scouts américains. Depuis plusieurs semaines, le meneur qui évolue cette saison au Ratiopharm ULM plait de plus en plus aux différents analystes de la draft et scouts des franchises NBA qui l’observent de près.
Encore très jeune (18 ans) mais non moins fortement talentueux, il excite par son potentiel. Récemment placé à la 7ème position de la dernière mock draft de Sam Vecenie de The Athletic (ce qui établirait un record pour un joueur français), il pourrait même viser plus haut d’après John Hollinger.
Lui aussi journaliste pour le média américain, mais également ancien président des opérations basket des Grizzlies, Hollinger en connait un rayon sur la draft. Dans un récent papier, il s’attardait sur quelques noms qui pourraient être sélectionnés beaucoup plus tôt que ce que l’on pense lors de la prochaine draft. Et Killian Hayes était cité.
Hollinger explique qu’il est plutôt très confiant pour le jeune meneur. Être capable de performer dans une ligue européenne à seulement 18 ans, c’est souvent de bonne augure. Il s’appuyait sur l’exemple de Dennis Schroder, qui a connu la même trajectoire.
Sa production en tant que jeune adulte de 18 ans dans la ligue allemande est assez comparable à ce que Dennis Schroder a fait à 19 ans dans cette même ligue. Cela ne garantit pas la même trajectoire de carrière, mais cela confirme qu’un jeune joueur qui performer à cet âge, ça attire l’attention.
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Il poursuit en expliquant que malgré le manque de qualités athlétiques du garçon (une qualité très recherchée aux Etats-Unis), ses formidables qualités techniques vont faire de lui un joueur coté.
Hayes n’est pas un athlète hors-norme, mais il a ce petit quelque chose à l’Européenne. C’est un grand meneur qui peut lire à merveille les défenses et qui a déjà beaucoup d’eurosteps et de sidesteps dans son arsenal. Il a des difficultés avec son tir à trois points, avec notamment 18.2% de réussite dans ce domaine l’an dernier en France.
Mais il est un incroyable tireur de lancers-francs : 88.6% cette saison, 86% à 16 ans en France, et 86.3% toutes compétitions confondues sur les 3 dernières saisons. Ce n’est pas difficile d’imaginer comment il pourrait faire encore mieux lorsqu’il aura dépassé la vingtaine.
En conclusion, John Hollinger résume parfaitement le cas Hayes : un jeune prodige qui surnage dans une draft plutôt faible.
Le manque de qualités athlétiques de Hayes pourrait heurter son plafond, mais avez-vous les autres joueurs de cette draft ? Dans l’ensemble, il est assez facile de voir les comparaisons qui le décrivent comme un D’Angelo Russell en meilleur défenseur. Ce qui fait de lui un choix à la valeur élevée dans une draft sans aucune certitude.
Killian Hayes plait aux scouts américains. Son jeune âge, couplé à son fort potentiel et à ses qualités techniques très précoces vont faire de lui un choix très intriguant pour les GM des différentes franchises NBA. Rendez-vous en juin prochain, après sa sélection dans le top 5 de la draft ?