Si Tim Duncan prenait souvent l’avantage quand Kevin Garnett et lui s’affrontaient dans un choc de titans, c’était visiblement grâce à un trash-talking un peu nul, mais très efficace. Le Big Ticket est encore traumatisé.
Ils n’ont presque rien en commun, mais les deux sont des références à leur poste. Si Tim Duncan est unanimement considéré comme le meilleur ailier fort de l’histoire, Kevin Garnett n’est pas bien loin derrière avec des joueurs comme Karl Malone ou Kevin McHale.
Dans deux styles complètement différents, KG et Timmy ont marqué toute une génération de joueurs. L’un était sobre et efficace, basait son jeu sur ses fondamentaux, quand l’autre était, physique, et surtout très énergique. Tant de divergences qui rendaient chaque affrontement unique.
Mais la plus grande différence entre les deux est surtout de l’ordre du caractère. Si le Hall of Famer des Spurs était discret, celui qui verra bientôt son maillot retiré a Boston était un amoureux du trash-talking. Pourtant, le vainqueur des joutes verbales entre ces deux n’est pas celui qu’on pense… KG raconte.
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Kevin Garnett on Tim Duncan’s trash talk
— John Ledesma (@JohnnyNBA) February 16, 2020
« He didn’t talk in sentences, he hit you in phrases. No gangsta shit. » pic.twitter.com/ZdAMlkEOt4
Les gens ne voyaient jamais Tim Duncan faire du trash-talking parce qu’il n’utilisait aucune phrase. Timmy ne parlait qu’avec des mots. « Je t’ai eu », « wow », « presque »… Le pire c’est quand il disait « bien tenté ». Rien de gangster, rien de hardcore.
Ce qui m’ennuyait le plus, c’est que mon trash-talking ne l’atteignait pas… Du coup tu te concentres tellement sur le fait de le faire sortir de son match que tu en oublies le tien. C’est là que j’ai arrêté d’essayer de mal lui parler…
Tim Duncan est donc l’un des rares à avoir réussi l’exploit de fermer la bouche de KG. Malheureusement pour les autres, le Big Ticket n’est pas resté muet bien longtemps. Demandez à Carmelo Anthony ce qu’il en pense…
Décidément, l’école Spurs de trash-talking est assez particulière. Entre le « je t’ai eu » de Duncan et le « board man gets paid » de Kawhi Leonard, on ne peut pas dire que San Antonio produise les joueurs les plus créatifs.