NBA – La règle loufoque imposée par Gregg Popovich à ses joueurs

De part son caractère unique, Gregg Popovich est un personnage à part entière dans l’histoire de la NBA. Une anecdote croustillante racontée par Davis Bertans nous rappelle à quel point le coach des Spurs est imprévisible.

À 71 ans, Gregg Popovich pourrait bien vivre ses derniers instants sur un banc. S’il ne terminera sûrement pas par un titre NBA (les Spurs sont actuellement 10ème à l’Ouest avec 23 victoires pour 31 défaites), il pourrait prendre sa retraite cet été sur une belle breloque olympique.

Avec ou sans dernier trophée, le légendaire tacticien des Spurs restera sans doute comme le plus grand coach de tous les temps avec 22 campagnes de playoffs consécutives, 5 titres NBA, 3 titres d’entraineur de l’année… Bref, un palmarès long comme le bras.

Mais au delà de son talent, c’est aussi grâce à sa personnalité unique que Gregg Popovich s’est fait une place dans le coeur de chaque fan NBA. Difficile en effet de rester de marbre devant ses interviews express, ses longs silences, sa mauvaise humeur, ses crises envers les arbitres, etc…

S’il ne fait donc aucun doute que de nombreuses anecdotes sortiront une fois la retraite arrivée, Davis Bertans n’a pas attendu ce moment pour partager une petite histoire 100% Popovich. Attention, la boite à gifles est de sortie !

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Bertans: "We had dinner with a few players, and (Pop) has his rule that we don’t talk basketball. We talk about every-thing else. I think I mentioned basketball once and he slapped me." #Spurs

— Tom Orsborn (@tom_orsborn) February 15, 2020

Nous dinions avec quelques joueurs, et Pop a cette règle qui dit « on ne parle pas de basket ». On doit parler de tout le reste. Et il me semble que j’ai parlé de basket une fois, il m’a mis une gifle.

Dans la vie comme sur la touche, Gregg Popovich est sans pitié quand on ne respecte pas ses consignes, et Davis Bertans l’a appris à ses dépends. Et si lui, qui n’a joué que 3 saisons sous les ordres de Pop, a eu le temps de prendre une baffe, on n’ose à peine imaginer ce qu’on subit Tony Parker, Tim Duncan et Manu Ginobili…

Derrière cette règle un peu brutale se cache peut-être l’un des secrets de Gregg Popovich. Connaitre ses joueurs personnellement, loin du cadre basketball, est sans doute une clé pour tirer la quintessence d’un groupe…