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En interview pour GQ récemment, James Harden a abordé divers sujets. L’un d’eux concernait son style de jeu, éternel aimant à critiques. Et le Barbu a répondu.
Que serait une semaine de NBA sans que le nom de James Harden soit évoqué ? Récemment interviewé par le magazine GQ, l’arrière des Rockets s’est attardé sur ne question à laquelle il s’attendait probablement : l’isolation. Base de son jeu, c’est aussi le centre de très, très nombreuses critiques.
Pour beaucoup, The Beard ne sert pas son équipe en pratiquant un tel style de jeu. Il tuerait même le jeu selon d’autres. Toujours est-il que cela lui permet de cartonner offensivement (35.3 points cette saison), et son équipe tourne plutôt bien (34-20).
Il faisait donc le point sur les doutes et critiques émis à son propos.
GQ : Que pensez-vous des critiques qui disent que votre style de jeu limite l’efficacité de votre équipe ?
JH : Prenez Shaquille O’Neal, Tim Duncan, Michael Jordan. Ils jouaient tous de l’iso, n’est-ce-pas ? Shaq et Duncan étaient des big men, donc ils jouaient l’iso poste bas. C’est la même chose avec l’iso dans l’aile. Le but, c’est de créer une prise à deux, de créer une opportunité pour un coéquipier et de lui offrir un shoot ouvert.
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Moi, mon iso se fait dans l’axe. Et désormais je vois des prises à deux, voire à trois. Il y a tout un nouveau style de défenses qui essayent de défendre sur nous. C’est le même fonctionnement. Je suis dans l’axe en iso, je me fais doubler, je lâche la balle pour un tir ouvert.
Quand Tim Duncan était poste bas, il se faisait doubler, il ressortait à trois-points, un tir ouvert pour un coéquipier se libérait. « Oh, c’est une jolie attaque ». Et bien moi, c’est la même chose.
Sur la forme, il a raison. L’iso, aussi agaçante soit-elle pour beaucoup, permet de créer des décalages dans la défense, et donc des tirs ouverts pour les coéquipiers. Et dans le cas des Rockets, c’est (quasiment) systématiquement un tir du périmètre.
Mais là où son cas diffère de l’exemple de Duncan qu’il donne, c’est que l’intérieur des Spurs ne dribblait pas beaucoup. Il recevait la balle car c’était sa force, et ressortait s’il était pris à deux. Tandis que les dribbles de Harden sont devenus systématiques, peu importe la situation. Step-back, drive, passe pour un coéquipier, peu importe. L’arrière va dribbler, dribbler, dribbler avant de prendre une décision. Et ça déplait à beaucoup d’observateurs.
Malgré les critiques, James Harden continue de croire en son style de jeu et en celui de son équipe. Et vu son efficacité offensive, difficile de lui en vouloir…
