Le All-Star Weekend a gentiment débuté la nuit dernière avec le Rising Stars Challenge. Mais les choses sérieuses débutent ce soir et se poursuivront demain avec le All-Star Game. On en profite pour faire un petit point sur le classement des meilleurs scoreurs de la ligue à l’heure actuelle.
Nous voilà en plein weekend du All-Star Break. La mi-saison est désormais bien dépassée et la seconde moitié de l’exercice bien entamée. Mais ces trois jours de festivités marquent vraiment le moment de pause de la saison NBA, entre vacances et repos pour certains, et concours et All-Star Game pour ceux qui y prennent part.
C’est donc le moment idéal pour faire un petit point stat, et on s’attarde aujourd’hui sur les scoreurs. Plus que jamais, la ligue prend un virage résolument porté sur l’attaque. Voyez par vous-mêmes avec les chiffes ci-dessous.
Six players enter the All-Star break averaging 28+ PPG:
— StatMuse (@statmuse) February 14, 2020
35.3 – Harden
30.0 – Antetokounmpo
29.7 – Young
29.5 – Lillard
29.1 – Beal
28.9 – Doncic
The only season with more such players was 1961-62 with seven (Chamberlain, Baylor, Pettit, Robertson, Bellamy, West, and Guerin). pic.twitter.com/tr0IA33aZl
Six joueurs entament le All-Star break avec une moyenne de points supérieure à 28 par match :
35.3 – Harden
30 – Antetokounmpo
29.7 – Young
29.5 – Lillard
29.1 – Beal
28.9 – Doncic
La seule saison qui faisait part de telles stats était la saison 1961-1962, avec sept joueurs concernés : Chamberlain, Baylor, Pettit, Robertson, Bellamy, West et Guerin.
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Petit complément concernant le seul non All-Star cette année de la liste, Bradley Beal : il est le joueur non sélectionné pour le match des étoiles dont la moyenne de points sur une saison est la plus élevée de l’histoire, avec 29.1 unités par match.
Highest scoring average at the NBA All-Star break by a player who was NOT an All-Star (min. 25 GP):
— StatMuse (@statmuse) February 14, 2020
29.1 – Bradley Beal, 2019-20
28.7 – World B. Free, 1978-79
28.4 – Dick Barnett, 1965-66
28.0 – Kelly Tripucka, 1982-83
27.7 – Michael Redd, 2006-07
27.7 – Purvis Short, 1984-85 pic.twitter.com/uuMbF9qoWm
L’exemple de l’arrière des Wizards est totalement représentatif de l’ère dans laquelle nous vivons aujourd’hui : le scoring à outrance. Et le fait de s’approcher des 30 points de moyenne par match, comme c’est son cas, n’est visiblement pas suffisant pour prétendre à un strapontin au All-Star Game.
Et le phénomène est amené à prendre davantage d’ampleur à l’avenir. Le virage vers le small-ball pris de nombreuses équipes, les Rockets en étant l’exemple extrême, va continuer d’accélérer le jeu de façon exponentielle, favorisant des possessions courtes mais nombreuses, augmentant ainsi drastiquement l’efficacité offensive des franchises. La NBA est en train de changer de visage sous nos yeux.
Rarement dans l’histoire de la ligue les scoreurs d’élite ont été aussi nombreux et efficaces. Cette année, six joueurs ont franchi la barre des 29 points de moyenne avant le All-Star Break. Une première depuis près de 50 ans.