Disparus des radars NBA depuis plusieurs années, certains joueurs perçoivent pourtant toujours des indemnités de leur ancienne franchise. Florilège de ces retraités grassement rémunérés dans ce 5 All-Escroc.
Paradoxe des contrats NBA, vous pouvez toujours être rémunéré par des franchises même en n’ayant pas foulé un parquet de basket depuis plusieurs mois voire années. Ainsi, plusieurs joueurs sont parvenus à convaincre leur équipe de leur offrir un contrat garanti pour plusieurs années, et en bénéficient toujours malgré leur inactivité. Une particularité de leur contrat leur permet cela : la stretch provision, qui leur assure d’en percevoir le montant total même s’ils sont coupés par leurs dirigeants.
Meneur – Deron Williams – 5.5M$
Il a longtemps fait partie des meilleurs meneurs de la ligue, mais n’a pas connu la fin de carrière que l’on aurait pu imaginer. Deron Williams a dans un premier temps fait le bonheur du Jazz et des Nets, avant d’évoluer dans un rôle différent à Dallas puis Cleveland. Retraité depuis 2017, D-Will reçoit pourtant toujours près de 5.5M$ de la part des Nets.
Ses stats en carrière : 16.3 points, 8.1 passes, 3.1 rebonds
Arrière : Monta Ellis – 2.2M$
Monta Ellis a lui aussi connu son prime au début des années 2010. L’arrière scoreur a longtemps conservé un rôle de franchise player à Golden State puis aux Bucks, avant de s’intégrer dans les effectifs des Mavericks et des Pacers. Coupé en 2017 par Indiana, sa paie annuel s’élève depuis à un peu plus de 2.2M$, et ce, jusqu’en 2022.
Ses stats en carrière : 17.8 points, 4.6 passes, 3.5 rebonds
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Ailier : Luol Deng – 5M$
Pilier du roster des Bulls entre 2004 et 2014, l’Anglais représentait pour beaucoup l’un des meilleurs défenseurs de la ligue. Il convenait dès lors parfaitement au style de jeu prôné par Tom Thibodeau, et apportait qui plus est du scoring sur son aile. Ses passages à Cleveland, Miami, aux Lakers et à Minnesota ne sont quant à eux pas resté dans les mémoires. Les Lakers lui règleront jusqu’en 2022 un peu moins de 5M$ par an.
Ses stats en carrière : 14.8 points, 2.3 passes, 6.1 rebonds
Ailier-fort : Josh Smith – 5.3M$
La dernière apparition de Josh Smith sur un parquet NBA remonte à la saison 2017-2018. L’intérieur avait alors disputé trois rencontres avec les Pelicans. Avant ce passage éclair, J-Smoove avait occupé avec succès la raquette d’Atlanta pendant 9 saisons. Il avait ensuite signé un gros contrat avec les Pistons en 2013, avant d’être coupé dès la saison suivante. Il perçoit depuis un peu plus de 5.3M$.
Ses stats en carrière : 14.5 points, 3.1 passes, 7.4 rebonds
Pivot : Joakim Noah – 6.4M$
Pas vraiment besoin de s’étendre la carrière de Jooks, tant son parcours est connu en France. Défenseur de l’année en 2015, le pivot tricolore était, à l’image de Luol Deng, une composante essentielle du collectif de Tom Thibodeau aux Bulls. Signé en 2016 par les Knicks pour un contrat de 4 ans et 72M$, il n’a jamais eu le rendement attendu dans la Big Apple et s’est vu coupé par la franchise new-yorkaise deux ans plus tard. Sa pige à Memphis, la saison dernière, constitue à ce jour sa dernière expérience en NBA. En attendant de sortir de sa retraite, ce qu’il souhaiterait, Noah touche quelques 6.4M$ chaque année.
Ses stats en carrière : 8.8 points, 2.8 passes, 9.1 rebonds
Membres importants de leurs franchises dans le début des années 2010, ces cinq joueurs ont profité de leur cote pour signer de gros contrats après leurs 30 ans, et en récoltent aujourd’hui toujours les fruits.