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Loin d’avoir la meilleure réputation parmi les joueurs NBA depuis pas mal d’années, Jimmy Butler est une agréable surprise pour ses coéquipiers. Bam Adebayo et Andre Iguodala ne vous diront pas le contraire.
Être un coéquipier de Jimmy Butler n’est pas chose simple, c’est un fait. Demandez à Derrick Rose si sa relation avec l’arrière était idyllique durant leur collaboration chez les Bulls. Même chose avec Andrew Wiggins et Karl-Anthony Towns, loin d’être les meilleurs amis de Jimmy Buckets.
Mais depuis son arrivée à Miami, tout cela semble appartenir au passé. Le joueur a trouvé l’endroit l’idéal, il a rejoint un club qui partage des valeurs identiques aux siennes : le travail, le travail, sans oublier le travail. Il s’est parfaitement intégré dans son nouveau collectif, et ça porte ses fruits sur le terrains : le Heat est quatrième de l’Est avec 35 victoires pour 18 défaites.
En tout cas, pour Bam Adebayo, qui prendra la direction de Chicago le weekend prochain en compagnie de sa compagnie pour le match des étoiles, Jimmy Butler est parfait depuis son arrivée à Miami. Il se confit à Nick Friedell de ESPN.
On m’avait dit qu’il était un cancer ! Il est totalement différent du portrait que les médias dressent de lui. Il n’est pas un cancer. Comme vous le voyez, on gagne des matchs. Il est un des leaders de cette équipe, et c’est ce dont nous avons besoin venant de lui. Il va continuer à le faire. Je vais rester dans son sillage pour continuer à le faire.
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Propos similaires chez Andre Iguodala, qui vient tout fraichement de poser ses valises en Floride.
Quand il était dans d’autres équipes, il était critiqué parce qu’il disait haut et fort ce qu’il pensait. Il était virulent envers certains coéquipiers. Mais quand vous le mettez autour de gars qui acceptent vraiment de bosser dur, que se passe-t-il ? Il les rend meilleurs, n’est-ce-pas ?
Je pense qu’il a rendu meilleurs les gars chez les Bulls. Le seul moment où ça n’a pas fonctionné, c’était à Minnesota. Et on voit où le navire en est là-bas.
La petite gifle envers les Wolves est placée discrètement, ni vu ni connu. Mais sur le fond, Iggy a raison : tout est une question de contexte. Si Butler s’intègre aussi bien au sein du Heat, c’est parce qu’il est entouré de coéquipiers qui acceptent sa façon d’être, qui acceptent le grind imposé par leur leader. Chez les Wolves, ce n’était vraiment pas le cas.
Le but n’est pas ici de taper sur les doigts de Wiggins et Towns, mais les deux joueurs ne sont pas franchement réputés pour être des énormes travailleurs. L’ailier avait besoin de trouver l’endroit idéal pour son accomplissement personnel. Et après plusieurs arrêts non fructueux, il semble avoir trouvé ce qu’il cherchait à Miami.
Réputé comme étant un cancer de vestiaire, Jimmy Butler fait taire ses détracteurs depuis son arrivée à Miami. Ses coéquipiers le soutiennent, et le Heat gagne beaucoup de matchs. Le scénario idéal que l’ailier recherchait depuis le début de sa carrière est enfin devenu réalité.
