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Le basket est avant tout un sport d’adresse, surtout dans l’ère actuelle. Petit focus sur les pires et meilleurs shooteurs sur les différentes zones cette saison.
La plupart des franchises NBA ont dépassé les 50 matchs joués cette saison. L’échantillon est donc suffisamment élevé pour réaliser un premier gros point sur un aspect ô combien primordial du basket aujourd’hui : l’adresse.
Le basket reste un sport dont la pratique repose en très grande partie sur cet aspect, et dans un championnat NBA qui depuis quelques années prend un virage résolument porté sur le tir extérieur, les pourcentages occupent une place importante. Ci-dessous la carte des meilleurs et pires tireurs de la ligue depuis les différents spots du parquet cette saison.
On commence avec ce qui fait plaisir aux yeux, les shooteurs les plus adroits de la ligue aux différentes endroits du terrain.
🔥 Best Shooters By Zone 🔥 pic.twitter.com/3dTdcZt7vM
— Kirk Goldsberry (@kirkgoldsberry) February 10, 2020
On ne va pas analyser tous les joueurs un par un, mais on note certains points intéressants. Dwight Howard, sans surprise, est le joueur le plus adroit de la ligue sous les panneaux. Dunks, alley-oops, rebonds offensif, le pivot des Lakers marque tous ses points à proximité du cercle. Sans surprise non plus, le sniper Joe Harris est le roi du tir à trois-points à 45 degrés. Petite surprise : l’insolente adresse de Chris Paul derrière l’arc dans l’axe. Le meneur d’OKC est un sniper à cet endroit du terrain cette saison.
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Passons ensuite aux pourcentages moins glorieux.
Coldest Shooters By Zone pic.twitter.com/oAkTuSmXZp
— Kirk Goldsberry (@kirkgoldsberry) February 9, 2020
Fidèle client historique de cette shot cart, Russell Westbrook est le pire tireur de la ligue sur le côté droit du périmètre, à 45 degrés. On note les difficultés de RJ Barrett, Spencer Dinwiddie et Jordan Poole à conclure près du cercle. Le rookie des Warriors réalise même l’exploit d’être le bonnet d’âne de la ligue sur deux spots différents. Jayson Tatum, comparé à Carmelo Anthony ou Paul George pour la fluidité de son offensif, ne possède pour le moment pas la facilité de ses aînés à mi-distance.
Voilà pour ce petit point stat. Bien sûr, si ces pourcentages offrent une vraie possibilité de comprendre certains tendances quant aux zones préférentielles des joueurs sur le terrain, il faut toujours les relativiser.
Pour les joueurs peu adroits sous les panneaux, il faut par exemple prendre en compte le fait qu’ils doivent en permanence être contestés par les intérieurs adverses. Inversement pour les joueurs ultra adroits derrière l’arc, qui doivent la plupart du temps être toujours ouverts au moment d’armer leurs tirs.
Tous les joueurs de la ligue ne sont pas tous adroits dans l’exercice du tir. Certains excellent, d’autres… un peu moins. Le point positif pour ceux concernés par la deuxième catégorie, c’est qu’ils ne peuvent que progresser.
