Officiellement coupé ce samedi soir par les Clippers, quelques jours à peine après y avoir été tradé, Isaiah Thomas poursuit sa cruelle descente vers l’abysse.
On l’entend assez souvent chez les coachs, joueurs, exécutifs ou observateurs : la NBA est un business, et comme tout business, il est parfois cruel. Les exemples ne manquent pas, mais rares sont ceux qui sont plus frappants que celui d’Isaiah Thomas. En grande galère, le lutin a été coupé par les Clippers ce samedi soir, quelques jours à peine après y avoir été tradé :
The Clippers have waived guard Isaiah Thomas, league sources tell @TheAthleticNBA @Stadium.
— Shams Charania (@ShamsCharania) February 8, 2020
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Il faut dire que depuis 3 ans, tout déraille pour le meneur. En février 2017, le bonhomme était All-Star et carburait à 29 points par match du côté de Boston. Depuis ? Il a connu 6 équipes, et n’a réussi à s’imposer nulle part. Regardez plutôt :
Isaiah Thomas’ last 3 years
— NBA Central (@TheNBACentral) February 8, 2020
Feb 2017: Named an All-Star (29 PPG)
August 2017: Traded from BOS to CLE
Feb 2018: Traded from CLE to LAL
July 2018: Signed with DEN
July 2019: Signed with WAS
Feb 2020: Traded from WAS to LAC
Feb 2020: Waived by LAC pic.twitter.com/QTw6OmACPt
Terrible constat pour le joueur de 31 ans, dont on commence à sérieusement se demander s’il a un avenir en NBA. Non-utilisé l’an passé du côté de Denver, il pensait revenir en grâce du côté de Washington, affirmant même qu’il allait redevenir All-Star il y a quelques mois. On est loin du compte. IT n’a malheureusement pas pu enchaîner les bonnes performances, et s’est vu être échangé chez des Clippers qui l’ont immédiatement coupé, faisant du natif de Tacoma un joueur sans franchise.
Quelle solution désormais ? Un retour aux Celtics pour booster le vestiaire en vue des playoffs ? Une sortie douloureuse et progressive de la ligue ? L’avenir nous le dira.
Armé d’une volonté de fer et de certains exemples récents comme le comeback de Carmelo Anthony, Isaiah Thomas ne lâchera probablement rien. Mais sa déchéance fait mal au cœur…