Acteur majeur de la fin de match houleuse entre le Jazz et les Blazers, Rudy Gobert reçoit depuis plusieurs heures une pluie de critiques. Le pivot français a tenté d’atténuer la gravité de l’action en question.
Ce n’est pas tant la victoire du Jazz sur les Blazers qui fait parler depuis cette nuit, ni la fin de mauvaise série de la franchise de l’Utah. Pourtant, d’un point de vue comptable, elle permet aux hommes de Quin Snyder de consolider leur quatrième place dans la conférence Ouest, tandis que les Blazers voient filer une belle occasion de se rapprocher des places qualificatives pour les playoffs.
Non, c’est bien une action de la rencontre en particulier qui monopolise l’attention des médias et des fans ces dernières heures. Dans une fin de match ultra serrée, et alors que le Jazz mène de 2 points, Portland a l’occasion d’égaliser, voire de passer devant avec 20 secondes restantes au chrono. Damian Lillard, auteur d’une nouvelle grande sortie, se charge de tout, mais voit son layup illégalement contré par Rudy Gobert.
Une action qui n’aurait peut-être pas coûté la victoire aux Blazers, mais qui les a quoiqu’il arrive privé d’éventuelles prolongations. La décision des arbitres fait donc logiquement polémique, et de nombreux joueurs et journalistes se sont rapidement exprimés sur le sujet. Dame, lui, ne décolère pas à la suite de cette injustice.
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Outre le coup de sifflet oublié, Rudy Gobert, héros controversé de son équipe, a vu poindre de nombreuses attaques à son sujet suite à cette action. Dans un premier temps, c’est sa célébration après la sortie du ballon qui n’a pas plu aux internautes, qui estiment qu’il n’avait pas à célébrer son contre en sachant qu’il n’était pas valable.
Puis, quelques secondes après l’incident, et alors que Damian Lillard demande désespérément aux arbitres d’aller revoir l’action, le pivot secoue la tête devant les officiels pour nier un quelconque goaltend. De quoi, là encore, s’attirer les foudres des réseaux sociaux.
S’il ne confirmait pas l’évidence à chaud sur le parquet, Gobzilla a bien dû reconnaître sa faute devant les journalistes dans les couloirs de la Vivint Smart Home Arena. Il a malgré tout tenté de défendre son cas et celui des arbitres.
Après avoir vu le ralenti, c’était effectivement un contre illégal. Mais j’ai simplement essayé de placer un contre. Les contres illégaux, ça arrive tout le temps, ça fait partie du jeu. Les erreurs font partie du jeu, et les arbitres restent humains.
Pas sûr que sa sortie médiatique permette d’apaiser les tensions générées par son action certes décisive, mais bien illégale. Les fans du Jazz, en tout cas, peuvent compter sur leur soldat contre vents et marées.