Drafté à Golden State voilà plus de 10 ans, Steph Curry ne regrette évidemment rien aujourd’hui. A l’époque, pourtant, il passait à côté de son rêve.
On ne va pas vous raconter ce que vous savez déjà : oui, Steph Curry a été drafté par les Warriors en 2009, et oui, il y a établi une phénoménale carrière qui en a fait un des plus grands joueurs de tous les temps, et un des plus influents.
Là où ça devient intéressant, c’est que le destin aurait pu prendre une toute autre tournure… et Baby Face l’aurait même souhaité. Au micro des joyeux lurons Matt Barnes et Stephen Jackson, le meneur a clairement révélé qu’il aurait voulu être drafté par les Knicks, qui possédaient le pick suivant.
Lire aussi | Steph Curry dévoile son 5 de rêve all-time… sans LeBron et KD
Welp. Today is ruined for @WorldWideWob, as Steph Curry explicitly told Matt Barnes and Stephen Jackson on “All the Smoke” that he wanted to get drafted by the Knicks: “I wanted to go to New York and thought I was going to New York.” pic.twitter.com/ZJTubztTSR
— Drew Shiller (@DrewShiller) January 23, 2020
C’est marrant en y repensant, mais quand j’ai été drafté, je pensais que j’allais aller à New York, et je voulais aller à New York. J’étais dans la green room à me dire : « Oh, on va arriver à la 8ème position et les Knicks vont me choisir ! », puis j’ai eu le coup de téléphone de Larry Riley (GM des Warriors à l’époque, ndlr) qui m’a dit : « Ok, on va te choisir en 7ème position ».
Bien évidemment, Steph Curry peut aujourd’hui raconter cette histoire sourire aux lèvres, puisqu’il est devenu triple champion NBA et premier MVP unanime de l’histoire dans la Baie de San Francisco.
Pour autant, on se demande forcément ce qu’il aurait pu advenir si le Chef avait revêtu la tunique des Knicks il y a une dizaine d’années, et non pas celle des Warriors. En quelques secondes de réflexion, on comprend vite qu’énormément de choses auraient changé dans la ligue et dans ce qu’on a vécu ces dernières années. Le destin tient parfois à peu.
Comme s’il y en avait besoin, Steph Curry remue ici involontairement le couteau dans la plaie des fans des Knicks. Vous nous direz, un coup de poignard de plus ou de moins, on n’est plus à ça près dans la Big Apple…