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Alors que Bronny James bénéficie d’une immense exposition médiatique, Charles Barkley a tenu à remettre les choses en place dans son style caractéristique.
Il n’est qu’un adolescent, mais Bronny James est déjà connu de millions de personnes. La raison ? Il est le fils d’un certain LeBron James, Et ça, ça donne des matchs de son équipe de Sierra Canyon diffusés sur ESPN, en antenne nationale, ainsi que de nombreuses autres interactions médiatiques.
Le problème ? Charles Barkley l’a ciblé, et autant dire qu’il est apparu très remonté sur le plateau d’Inside The NBA au moment d’évoquer le sujet :
On parle toujours des joueurs d’université qui sont exploités. Là, c’est l’exploitation ultime. C’est quoi le but financier à part que les groupes audiovisuels se blindent sur le dos de ces gamins lycéens ? Ils se faisaient déjà de l’argent sur le dos des étudiants à la fac, maintenant c’est au lycée.
Même son de cloche chez le compère de Chuck et ancien joueur des Rockets, Kenny Smith :
Ils disent que c’est un sport amateur, qu’ils ne veulent pas que les gamins soient payés et pensent à l’argent, et puis ils se font de l’argent sur leur dos ! Ça n’a aucun sens.
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Difficile de contredire Barkley et Smith sur ce coup, d’autant que, et c’est peut-être le deuxième problème majeur qu’ils n’ont pas abordé, Bronny James n’est pas vraiment une five-star recruit. Loin de nous l’idée de dénigrer le Young King, qui fait tranquillement ses gammes, mais à l’heure actuelle, il ne justifie pas de tels égards de la part d’ESPN notamment.
Freshman à Sierra Canyon, Bronny est souvent cantonné à des petits bouts de match, et n’est qu’une lointaine option dans une équipe notamment dominée par Ziaire Williams.
Malgré tout, le fils de LeBron reste un prospect intéressant à suivre, et de son évolution dans les prochaines années dépendra la possibilité d’envisager sérieusement ou non une carrière en NBA. En attendant, vous pouvez regarder ces quelques highlights du bonhomme :
L’attention portée à Bronny James ? Une hypocrisie doublée d’une fumisterie pour Charles Barkley, qui fustige les médias américains. C’est dit.
