NBA – L’anecdote maso de Kobe Bryant à l’entraînement

anecdote maso de kobe à l'entrainement
Sports Illustrated (DR)

Travailleur acharné, Kobe Bryant était en permanence à la recherche de la perfection. Au point de s’infliger des contraintes physiques improbables durant ses entrainements…

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Côtoyer Kobe Bryant durant une carrière en NBA, c’est l’assurance de pouvoir raconter des anecdotes croustillantes à son sujet. Brian Shaw est l’un des joueurs qui est dans ce cas, lui qui a joué aux Lakers durant 4 saisons, de 1999 à 2003.

C’était l’époque du premier three-peat du Black Mamba et su Shaq, et c’était un moment dans la carrière du joueur durant lequel il était au sommet de sa quête de progrès, de travail.

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L’ancien meneur se rappelle de certains entrainements durant lesquels il affrontait Kobe en un-contre-un, et l’arrière lui demandait de lui infliger des sanctions un peu étranges.

Donc j’étais en défense sur lui, et il se place au poste. Il me demandait de taper ses bras et ses coudes aussi fort que je pouvais. Donc il fait son action au poste, je lui tape les bras, et il me disait « Non ! Fais le mieux, plus fort que ça ! ».

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Donc j’étais littéralement en train de lui frapper les bras aussi fort que je pouvais quand il tentait un tir, et on a fait ça pendant au moins 20 minutes.

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Au début, il avait de la peine à tirer, à faire décoller la balle, puis il atteignait un point où il était capable avec sa force de ne plus être gêné par tout ce que je faisais, et il marquait. Il plantait chaque tir systématiquement.

Étrange comme entrainement, n’est-ce-pas ? Étrange, mais si peu étonnant quand on connait la Mamba Mentality qui habitait le joueur. La douleur physique n’était que secondaire pour lui, qui voulait toujours faire mieux, atteindre le stade supérieur. Et si sa progression devait passer par des dizaines d’hématomes sur les bras, qu’il en soit ainsi.

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On peut supposer que cette résistance à la douleur, acquise assez tôt dans sa carrière, lui a permis de franchir bien des obstacles plus tard. Rappelons que Kobe jouait ici et là avec des entorses, des doigts disloqués, et qu’il a également tiré des lancers-francs avec… le tendon d’Achille rompu. Le compétiteur ultime.

Aujourd’hui, avec du recul, on se rend compte que Kobe était visionnaire. Dans la manière d’aborder l’adversité, de progresser, de travailler sur son jeu. Ses méthodes étaient parfois un peu extrêmes, proches du masochisme physique (toutes proportions gardées), mais ô combien efficaces.

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Évidemment, ce dévouement ultime au basket lui vient de Michael Jordan. Mais là ou l’ancien Laker est unique, c’est dans cette obsession presque psychiatrique de devenir meilleur, de progresser quelqu’en soient le prix à payer ou les sacrifices à faire. Sur ce point, Bryant avait tout juste.

Pour Kobe Bryant, la progression passait parfois par la douleur physique. Cette obsession de la perfection, si unique chez le Mamba, a fait de lui un des plus grands de tous les temps.

Kobe Bryant NBA 24/24

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