Toujours bruyant quand la caméra est allumée, Charles Barkley n’a pas épargné Draymond Green la nuit dernière. Alors que le coup d’envoi entre les Warriors et les Nuggets approchait, Chuck a gratuitement découpé l’intérieur des Dubs.
Quand les prénoms de Charles Barkley et Draymond Green sont présents dans la même phrase, on sait que ça va secouer. Les deux hommes ont un passif, le premier critiquant régulièrement le second.
Il y a quelques années, le joueur des Warriors suppliait même de ne pas être comparé à Chuck, avant que ce dernier ne déclare que le Warrior l’agaçait tellement sur le terrain qu’il avait parfois envie de le frapper… Ambiance.
Et la nuit dernière, l’ancien joueur des Sixers et des Suns rajoutait de l’huile sur le feu. Alors que TNT était à l’antenne et que la rencontre entre les Warriors et les Nuggets s’apprêtait à débuter, l’analyste a dégommé le joueur des Dubs, de façon totalement gratuite. Pas le comportement le plus intelligent, mais Chuck est Chuck, et personne ne le changera.
Charles Barkley roasting Draymond Green « Draymond don’t talk as much since he’s averaging that triple single » pic.twitter.com/XRYMYLt9Yt
— gifdsports (@gifdsports) January 17, 2020
Hey Shaq ! Draymond joue ce soir ? Il ne parle plus tant que ça depuis qu’il tourne en triple-simple !
Lire aussi | Les deux stats accablantes des Warriors
Si Russell Westbrook nous a habitués à un triple-double en moyenne durant 3 saisons consécutives, Barkley invente lui… le triple-simple. L’immense majorité des joueurs propose ce type de moyenne, puisqu’un triple-double sur une saison entière n’est pas donné à tout le monde, mais quand il s’agit de Draymond Green, le commentateur de TNT va évidemment sortir la sulfateuse.
Précisément, l’aboyeur des Warriors tourne cette saison à 8.4 points (38.1% aux tirs), 6.3 rebonds et 5.6 passes décisives. On ne va pas se mentir, c’est faible. Mais pour sa défense, il a manqué 11 matchs cette saison, et les Warriors sont derniers de la conférence Ouest. Pas des conditions idéales pour exceller pour un joueur qui fait avant tout briller les autres.
C’est une saison de transition pour le joueur, à l’image de son équipe. Bons derniers de la conférence Ouest avec un bilan de 9 victoires et 34 défaites, avant-derniers de la ligue, les Warriors n’ont rien à jouer cette saison. Si ce n’est développer leurs jeunes joueurs. Et forcément, dans ce contexte particulier, Green peine à trouver sa place.
Historiquement, il a toujours brillé quand il était entouré de Stephen Curry, Klay Thompson ou Kevin Durant. Il les fait briller par son altruisme, mais il peine à briller s’ils ne sont pas là. C’est un peu le paradoxe de son jeu. Mais il ne fait aucun doute que si cette saison est à oublier pour l’intérieur, il reviendra, comme son équipe une fois les blessés de retour, à un meilleur niveau l’an prochain.
Une fois n’est pas coutume, Charles Barkley a taillé Draymond Green. Cette fois-ci il est resté plus light que ces précédentes critiques, mais la gratuité était totale… Tiens bon Draymond, la saison est bientôt terminée.