La nuit dernière, les Warriors et les Mavs étaient aux prises du côté du côté de la Baie. Une occasion parfaite pour Steve Kerr de dresser un portrait élogieux du prodige Luka Doncic, et c’est peu dire.
Les Mavs n’ont pas fait dans la dentelle la nuit dernière et ont largement surclassé 124 à 97 des Warriors dépassés. Si Luka Doncic a joué seulement 27 minutes pour 20 points (8/19) et 8 rebonds, ce fut une occasion parfaite pour les Mavs de faire tourner, tout en restant au contact des grosses cylindrées de l’Ouest (25-15).
Impressionnant cette saison, la pépite slovène s’attire régulièrement les louanges de joueurs, actuels comme anciens. Steve Kerr n’a pas dérogé à la règle et voit en lui un mix entre une légende et une superstar, et pas des moindres.
Une déclaration élogieuse relayée par MyReal GM :
Il est différent. Il a ce don incroyable de voir le terrain et d’avoir une longueur d’avance. Il me rappelle un peu Larry Bird à cet égard. Il a en quelque sorte une longueur d’avance dans le jeu d’échecs.
Mais il a aussi ce jeu de James Harden, avec des crossovers et des stepbacks. C’est un joueur brillant, si jeune… Il va être l’une des pierres angulaires de cette ligue pendant longtemps. Il est très important pour la NBA.
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Vous l’avez bien compris, le coach des Warriors est lui aussi tombé sous le charme de Luka Doncic. Très élogieux à son égard, il voit en lui un mélange entre Larry Legend et James Harden, et ça s’entend.
Possédant une excellente lecture du jeu à la manière d’un Larry Bird, qui voyait tout avec un temps d’avance sur le parquet, le Slovène régale à la passe et au scoring cette saison. Ajoutez à cela une partie des skills offensifs du barbu, et vous obtenez un monstre en constante progression.
Une déclaration qui est parvenue aux oreilles de Rick Carlisle, le coach de Doncic, qui a lui tenu à relativiser :
(Ce que Kerr dit) est légitime. Mais je reste loin du jeu des comparaisons parce que je pense qu’il est important que ce gamin soit son propre joueur. Et il l’est vraiment. Chaque mois, il continue à se développer et à apprendre davantage, et il affine encore plus certaines compétences. C’est assez excitant.
A seulement 20 ans, la pépite slovène est un phénomène rare dans l’histoire de la ligue, pour ne pas dire unique. Mélangeant les qualités de plusieurs grands joueurs, il porte les Mavs vers les playoffs et les place en concurrence avec les grosses cylindrées. Le plus effrayant, c’est qu’on peut difficilement imaginer son plafond.
Steve Kerr voit en Luka Doncic du Larry Bird et du James Harden. Disons qu’il y a moins élogieux comme déclaration. Au Slovène désormais de lui donner raison et de suivre les traces de ses glorieux aînés.