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Adulé par certains, critiqué par d’autres à cause du surplus d’attention qu’il reçoit, Alex Caruso fait l’unanimité à Los Angeles. Et c’est déjà énorme.
Raillez-le tant que vous voulez, ou bien faites remarquer qu’il tourne à 5.9 points et 1.8 passes décisives, Alex Caruso s’en fout. Lucide, il sait quel est son rôle, sa place, et il gère la situation avec brio :
Je suis bien dans ma peau, mec. Je suis qui je suis, je sais ce que je veux faire. C’est du basket. Il y a de la hype autour de moi, mais au bout du compte mon job est d’aller sur le terrain et jouer. C’est quand je ne réfléchis pas et je joue juste que je suis à mon meilleur. Ça m’a amené jusque là, et je pense que ça m’amènera encore plus loin.
Si certains s’offusquent de la « folie » qui entoure le divin chauve, ne vous-y trompez pas : he got game. Caruso est l’un de 4 joueurs seulement à tourner à 1 interception minimum par match en moins de 20 minutes. Il est leader des Lakers aux ballons déviés par minute, et rend l’équipe meilleure de 9.3 points sur 100 possessions lorsqu’il est sur le parquet. Son coach Frank Vogel ne s’y trompe pas :
Il est juste une partie inestimable de notre succès.
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Et qui de mieux que LeBron James pour en rajouter une couche derrière ?
Chaque fois qu’il rentre dans le match, c’est un « plus guy ». Il peut faire tellement de choses. Il peut défendre à haute intensité, il est intelligent, il est robuste. L’avoir dans ce club, c’est un luxe.
Parlant du King, c’est d’ailleurs une des caractéristiques qui surprend à Los Angeles : Caruso gère parfaitement la pression d’être coéquipier de LeBron. Par le passé, à Miami ou Cleveland, nombreux sont ceux, souvent plus expérimentés, qui ont galéré. Pas lui.
Droit dans ses bottes, sûr de lui et en progrès constant, Caruso est passé d’un jouer de G-League à une rotation sûre et validée par le meilleur joueur du monde dans l’équipe avec le meilleur bilan de l’Ouest.
Un joli pied de nez à ses détracteurs, et un nouvel exemple que le travail, l’assiduité et le sérieux permettent de renverser des montagnes et de croire en ses rêves. Et, accessoirement, d’obtenir un surnom assez génial de la part de LeBron James.
Alex Caruso est désormais solidement installé en NBA, et il va falloir vous y habituer. Derrière la hype et le bandeau se cache un role player de devoir, comme LeBron James les aime. Jackpot.
