Alors qu’ils doivent gérer les blessures de différents joueurs majeurs, les Lakers puisent dans des ressources inattendues. On s’attarde sur le banc du banc, l’arme secrète des Lakers.
Si les Lakers se classent à la première place de la conférence Ouest et à la deuxième de toute la ligue, le chemin vers les sommets n’est cependant pas de tout repos. Notamment pour Frank Vogel. En effet, le head coach des Lakers doit sans cesser jongler avec les blessures touchent de manière récurrente les joueurs clés de son effectif.
En ce moment, c’est Anthony Davis qui est sur le carreau après une lourde chute face aux Knicks il y a quelques jours. Même chose pour Rajon Rondo, légèrement blessé à la main. Sans compter LeBron James, qui a manqué 3 matchs, mais aussi Danny Green, absent durant 2 rencontres, et Avery Bradley, qui a lui manqué 15 matchs.
Dans l’ensemble, il n’y a rien de grave, mais le groupe est très rarement au complet. Et c’est forcément handicapant. Dans ce contexte, Vogel fait appel plus souvent qu’à l’accoutumée à sa troisième unité, au banc de son banc, aux 10ème, 11ème et 12ème joueurs du groupe. Et c’est ainsi que depuis trois matchs, Jared Dudley, Quinn Cook et Troy Daniels bénéficient d’un temps de jeu plutôt important. Eux qui ont récolté pas moins de 10 DNP cette saison se voient sur le parquet plus tôt que ce à quoi ils sont habitués.
Et la nuit dernière, dans la victoire face aux Cavaliers, les trois joueurs ont su se montrer utiles : 8 points de Daniels, 7 de Cook et 5 de Dudley. À quoi s’ajoutaient les 21 points et 15 rebonds de Dwight Howard et les 12 points de Avery Bradley, pour un total de 60 points marqués pour les remplaçants des Lakers, particulièrement efficaces durant cette rencontre.
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Après la rencontre, Frank Vogel félicitait les intéressés au micro de Bill Oram, pour The Athletic.
C’est en partie la mission d’un coach en NBA. De toujours trouver des opportunités pour tous les gars. J’ai dit à Quinn, Troy et Duds que je détestais leur donner des DNP, et que je devais continuer à leur donner des opportunités d’être sur le terrain, d’être coaché et de progresser, de leur permettre de trouver du rythme.
LeBron expliquait lui qu’en l’absence d’un joueur aussi important que AD, tout le monde devait apporter sa pierre à l’édifice.
Tout le monde doit s’y mettre offensivement. Je ne dis pas qu’on peut remplacer son apport, car c’est impossible, mais il faut simplement essayer de passer au cran d’au-dessus.
On ne sait jamais de qui on aura besoin en playoffs pour provoquer une étincelle en sortie de banc.
Passer un cran au-dessus, Dudley a réussi à le faire, à sa manière.
Il ne va pas foncer vers le cercle. Il connait son jeu. Il va tirer des tirer des trois-points et tenter des floaters. On avait besoin de ça, on remontait au score à ce moment du match.
Le mot de la fin est pour Dwight Howard, pilier du banc cette saison, qui résumait parfaitement l’apport des remplaçants des Lakers.
Chaque joueur dans cette équipe apporte quelque chose dont nous avons besoin pour gagner. C’est une bonne chose et ça donne envie de se donner à fond en sachant que le mec à côté de toi va jouer avec la même hargne et énergie que toi.
Notre effectif est fait de gars qui savent jouer et qui ne visent que le titre. Et quand tout le monde a ce même objectif, poussez-vous. Poussez-vous de notre chemin.
L’effectif des Lakers est profond, et face aux récurrentes blessures qui gênent les rotations de Frank Vogel, des joueurs inattendus apportent leur pierre à l’édifice. Le coach peut compter sur tous ses joueurs, du premier au douzième, et c’est de très bonne augure pour la suite de la saison, notamment pour les playoffs.