NBA – Le nouveau pêché mignon destructeur d’Anthony Davis

Depuis son arrivée aux Lakers, Anthony Davis excelle dans de nombreux domaines. Et notamment un qui était jusqu’alors, dans l’imaginaire collectif au moins, plutôt la chasse gardée des voisins des Clippers…

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Lob City. Pendant longtemps, le sobriquet a collé à la peau des Clippers version Chris Paul, Blake Griffin et DeAndre Jordan. Mais aujourd’hui, alors que l’un est à Oklahoma City, l’autre à Détroit et le dernier à Brooklyn, les Lakers semblent décidés à s’emparer de la couronne.

Bien sûr, JaVale McGee et Dwight Howard font office de finisseurs idéaux pour les passes lobées d’Alex Caruso, Rajon Rondo ou LeBron James. Mais celui qui est passé maître dans cet art, c’est Anthony Davis. Et cela même quand la passe est très moyenne, comme ici en provenance de Danny Green :

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Cette saison, The Brow en est à 45 sur 52 sur les alley-oops (conclus en dunks ou lay-ups), soit 86.5% de réussite. Pour un tel nombre de tentatives, il s’agit de son meilleur pourcentage depuis… 5 ans. Une éternité. Son coach Frank Vogel ne tarit pas d’éloges sur ce talent bien particulier, et cette capacité à manœuvrer dans le trafic et à rabattre tous les ballons envoyés en sa direction :

Lorsqu’il y a de l’espace, il a cette capacité folle à tout attraper et à tout finir. C’est le meilleur que j’ai vu de ma vie dans ce domaine, et on l’a encore vu contre New Orleans avec la passe ratée de Danny qui a abouti en gros dunk.

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LeBron James ne vous dira pas le contraire :

Vous pouvez envoyer le ballon n’importe où à AD.

Génial alors, n’est-ce pas ? Pas totalement. Le « problème », c’est que Davis est presque trop fort en la matière, à tel point que ses coéquipiers ont tendance à en abuser. Certains lobs malvenus peuvent ainsi causer des pertes de balle, voire même mettre AD en danger physique. Vogel s’explique :

C’est aussi un soucis. On ne veut pas envoyer des passes n’importe comment en direction du cercle. Parfois on le fait quand il y a deux ou trois défenseurs dans la raquette, et soit ça mène à un turnover, soit ça met AD en position compromettante dans les airs. Il faut mieux lire l’aide défensive.

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Un problème de riche, en somme, mais un problème à prendre en compte tout de même. Cependant, si les Lakers sont capables d’épurer leur sélection de passes et mettre The Brow en orbite dans de bonnes conditions, l’arme est tout simplement inarrêtable pour la défense adverse, et tout le monde l’a bien compris à Los Angeles. D’autant qu’à entendre le principal intéressé, c’est plutôt facile :

Je vois juste la balle et j’essaie de l’attraper. Si je l’attrape, je m’assure qu’elle soit bien proprement dans mes mains, et si c’est le cas, ça va probablement tomber dedans.

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Simple comme bonjour. Le casse-tête des défenses adverses pour y remédier, en revanche, est un peu plus ardu.

Anthony Davis Los Angeles Lakers NBA 24/24

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