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Si Donovan Mitchell est aujourd’hui l’une des jeunes stars les plus prometteuses de la ligue, son arrivée au sommet n’a pas forcément été de tout repos. Lors de son année rookie, il a croisé la route de Pat Beverley. Un affrontement qu’il n’oubliera pas de si tôt.
Donovan Mitchell est probablement à quelques semaines de connaitre son premier All-Star Game. Avec 25.3 points, 4.6 rebonds et 4.3 passes décisives par match, il devrait être le représentant du Jazz, 6ème à l’Ouest, lors du week-end des étoiles.
Cette accolade viendrait sans doute dissiper un peu la tristesse ressentie à la fin de la saison 2017-2018, lorsque Ben Simmons a été élu rookie de l’année à ses dépens. Alors même qu’une grande partie des joueurs NBA militaient pour le jeune Spida.
De l’eau a coulé sous les ponts depuis et Donovan Mitchell est devenu une référence en NBA. La preuve hier face à des Clippers presque au complet (Montrezl Harrell était absent). 30 points, 9 passes et 7 rebonds et la victoire 120-107. Le tout sur la truffe de Pat Beverley.
Cette performance face au chien fou des Clippers a du être un vrai bonheur pour Spida. Car tous leurs affrontements ne se sont pas terminés de la sorte. Lors de sa saison rookie, Mitchell a même provoqué la colère de Beverley. Chose qu’il a immédiatement regretté.
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S’il y a une chose que j’ai appris en jouant contre Patrick Beverley lors de ma saison rookie, c’est qu’il faut se taire. Ça devait être mon 3ème ou 4ème match et j’ai commencé à parler après avoir marqués quelques points à la suite. Après ce moment, je n’ai plus marqué…
Depuis je parle d’avoir ce que j’appelle des peurs appropriées. Il faut prendre conscience que les équipes ont des gars qui peuvent vraiment t’éteindre défensivement. Cela rend le jeu bien plus facile.
On a fait nos recherches, et Donovan Mitchell parle bien de son 4ème match en carrière. Pourtant difficile de cibler le moment précis où Beverley l’a éteint après un coup de chaud. Dans les 3 premiers quarts, l’arrière du Jazz est à 1/10 au tir. Dans le dernier, il est à 6/10, mais n’a jamais vraiment pris feu.
Mais bon, on ne va pas lui dire que son souvenir est faux. Patrick Beverley est sans aucun doute la raison derrière ces 10% de réussite en première mi-temps. Et puis, la majorité des points 19 inscrits par Mitchell sont venus dans un long garbage time…
Trash-talker apporte toujours un peu de piment dans un match de basket. Mais attention à bien choisir ses cibles. Au risque de se faire éteindre pas l’un des meilleurs défenseurs de la ligue.
