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LeBron James est un joueur qui n’hésite pas, et n’a jamais hésité, à montrer ses émotions. Il est parfois même trop expressif. Un de ses anciens coéquipiers raconte comment cela se gère au quotidien.
S’il est adoré par la majeure partie des fans de basket pour son talent, sa longévité, et le show qu’il propose quasiment tous les soirs, LeBron James, comme toute star, a aussi son lot de haters.
Parmi les critiques que l’on peut évoquer, le coté ultra théâtral du King. Qui dit showman, dit cinéma. Et LeBron n’a pas attendu le tournage de Space Jam 2 pour montrer ses talents d’acteur sur les différents parquets NBA.
Il n’était pas rare à une époque de voir le Laker flopper de manière exagérée après un petit contact. Il n’est pas rare non plus de le voir faire des grands gestes vers les arbitres après une faute non sifflée ou une autre erreur du genre.
Mais tous ces éléments pointent vers une vérité : LeBron James joue avec ses émotions. Bonnes ou mauvaises, il se sert de ces démonstrations parfois exubérantes pour en tirer de la force. Richard Jefferson, champion 2016 avec Cleveland, explique parfaitement cela dans un entretien accordé à Bleacher Report.
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Les émotions font partie intégrante du jeu de LeBron James. Il s’est déjà excusé en pleine séance d’analyse vidéo pour son mauvais langage corporel lors des matchs. Il est trop émotif.
En match, LeBron va parler de tout ce qui va, et tout ce qui ne va pas, va essayer de battre mentalement son adversaire. Tout en faisant 10 ou 12 passes décisives et en rendant les autres meilleurs.
En tant que leader de son équipe, LeBron James se doit d’être un exemple aussi bien sur, qu’en dehors du terrain. Quand de nombreux joueurs cherchent parfois à se déresponsabiliser en cas de faillite, le King lui n’hésite visiblement pas à faire son mea culpa devant ses partenaires, comme un vrai leader.
En tout cas, si LeBron joue selon ses émotions, il doit se sentir vraiment bien à Los Angeles. Son niveau est flamboyant et depuis son départ de Miami, il ne s’est peut-être jamais aussi bien entendu avec un coéquipier, sportivement parlant, qu’avec Anthony Davis
Sous le soleil californien, le King semble plus épanoui que jamais. C’est peut-être pour ça qu’il propose un basket si éblouissant depuis le début de saison.
