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Alors que la draft 2019 était entourée d’un énorme hype, on ne peut pas en dire autant de l’édition 2020. L’enthousiasme est bien moindre et la raison est simple : le talent n’est pas forcément au rendez-vous.
La saison dernière, de nombreux observateurs gardaient un oeil averti sur la NCAA. La raison ? Un certain Zion Williamson. Véritable attraction, l’ancien de Duke était un des sujets les plus importants de la sphère basket. Tous les fans rêvaient de récupérer le premier choix de la draft pour mettre la main sur le prodige. Hormis Zion, il y avait aussi les très talentueux RJ Barrett et Ja Morant, tout aussi excitants et intrigants.
Cette année cependant, c’est loin d’être la même chose. La cuvée 2020 n’est clairement pas aussi talentueuse et forcément, le grand public se désintéresse. Et l’inquiétude grandit également au sein des clubs
Plus la draft approche, plus les dirigeants des franchises se désintéressent de cette cuvée qui ne devrait pas révolutionner le paysage NBA. C’est ce qu’affirme Ethan Strauss de The Athletic. D’après lui, cette cuvée 2020 est perçue comme un « foutoir » chez les exécutifs, qui ne savent pas vraiment quelle est la hiérarchie cette année.
Si Zion était très clairement le numéro un des 30 franchises l’an dernier, cette clarté n’est pas identique cette année. On parle un jour de James Wiseman comme potentiel numéro un, un autre de LaMelo Ball, puis encore un autre de Anthony Edwards. Bref, c’est très difficile de se projeter pour 2020.
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Strauss va même plus loin, en expliquant que la confiance des dirigeants en la capacité d’un joueur sélectionné dans le top 5 à devenir une future star est à peine plus élevée que celle accordée à un joueur qui serait sélectionné au second tour… La phrase est brutale mais reflète bien l’état d’esprit des franchises dans leur réflexion sur cette prochaine draft.
Pour résumer, le journaliste affirme que beaucoup d’équipes chercheront à trade-down cette année, car premièrement elles ne sont pas convaincues par le haut du tableau de cette cuvée et deuxièmement, pour éventuellement multiplier leur nombre de pick en sélectionnant plus bas.
Voilà globalement pour le ressenti de la ligue sur cette future cuvée de draft. Bien sûr, le talent est présent, comme chaque année. Mais contrairement aux précédentes, on a du mal à savoir qui pourrait devenir une star, un joueur d’élite dans la ligue. Seul l’avenir pourra le dire.
Évidemment, nous n’allons pas enterrer trop vite ces jeunes hommes qui n’ont même pas encore joué la moindre seconde dans la grande ligue. Laissons leur le temps d’arriver, de faire leurs débuts avant de faire un premier point. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que l’optimisme n’est pas vraiment au rendez-vous.
Alors que l’édition 2019 était très excitante, la cuvée 2020 de la draft s’annonce moins passionnante. À ces jeunes joueurs de faire mentir le ressenti général, en cartonnant dès l’an prochain.
