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Les saisons se suivent et se ressemblent pour les Knicks. Et pour Nick Young, il y a une explication extra-sportive.
Après une intersaison marquée par l’échec du recrutement de Kevin Durant et Kyrie Irving, les Knicks abordaient quand meme cette nouvelle saison avec des ambitions. Certes, les stars ne sont pas venues, mais l’effectif était bien meilleur que celui de l’an passé, et les plus optimistes d’entre nous se permettaient de croire à des Knicks qui réussiraient à se mêler à la course aux playoffs.
Malheureusement, il n’en est rien. Deux mois après le début de la saison, après 30 matchs, les hommes de David Fizdale puis désormais de Mike Miller ont remporté 7 rencontres… Un bilan bien faible, une nouvelle fois, et une saison qui se dirige encore vers la draft, une nouvelle fois.
Les Knicks ne s’en sortent pas et on se demande vraiment qui réussira à relever cette franchise historique. En tout cas, pour Nick Young, l’explication n’est pas à chercher sur le parquet, mais en dehors. Il explique sur son compte Twitter que les critiques permanentes émises envers la franchise n’aident en rien.
Never seen so many ppl talking negative about the Knicks it’s like the thing to do. it’s cool to bash them from Stephen A etc how are you going to get players if you never shine light on them. the reason I think NY is bad is bCuz all I hear and see is a negative light around them
— Nick Young (@NickSwagyPYoung) December 22, 2019
Je n’ai jamais vu autant de monde dire des choses négatives sur les Knicks, comme si c’était le truc tendance à faire. C’est marrant de se moquer d’eux comme le fait Stephen A, mais comment voulez-vous qu’ils recrutent des joueurs si vous ne faites jamais de lumière sur eux. La raison pour laquelle New York est mauvais est parce tout ce qu’on entend à leur propos est négatif.
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Il est vrai que l’avis bien souvent négatif des médias américains sur les Knicks n’aide pas. Il faut bien comprendre qu’il s’agit du plus gros marché de la ligue, et que forcément, si l’équipe ne performe pas, les médias ne vont pas se priver de les descendre.
Pourquoi ? Car les Knicks font vendre, tout simplement. Mais ça fonctionne aussi dans l’autre sens. Le jour où les Knicks se relèveront et qu’ils deviendront de nouveau une équipe solide sur le terrain, leurs faits de jeu seront relayés à toute allure dans les médias.
En attendant, il faut que cette franchise se reconstruise. De A à Z. Le premier à en avoir les frais était David Fizdale. Mais il ne sera pas le dernier. On sait que James Dolan, le président du club, lorgne sur Masai Ujiri et ambitionne de rebâtir totalement son organigramme.
Cette nouvelle saison ratée est probablement la goutte de trop, et le grand ménage va bientôt commencer à New York. Il est grand temps.
Le coaching ? Les joueurs ? Le front office ? Les médias ? Pourquoi les Knicks n’y arrivent pas ? Nous sommes bien désarmés face à cette question. On espère seulement que cette franchise se relèvera un jour, car la NBA se porte toujours mieux quand ses clubs historiques ont la forme.
