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Désormais coéquipiers, LeBron James et Dwight Howard se sont livrés d’âpres batailles il y a bien longtemps. Dont une que le King peine à digérer.
10/10, c’est la performance au tir de Dwight Howard malgré la défaite subie par les Lakers face à Indiana. Avec 20 points, 6 rebonds et 2 contres en 27 minutes, le pivot a bien pallié l’absence d’Anthony Davis, touché à la cheville et indisponible. En vain.
En dépit de cette 4ème défaite de la saison pour les Angelinos, Howard a donc su se distinguer. De quoi rappeler quelques mauvais souvenirs à LeBron James, interrogé par un journaliste après la partie.
LeBron is still mad that Dwight stopped him from playing against Kobe in the Finals in 2009 😂😂😂
— NBA Central (@TheNBACentral) December 18, 2019
(🎥 @TheLakersReview ) pic.twitter.com/nrA7LOTGUK
Non, je ne suis pas surpris. J’ai déjà vu Dwight être spécial quand il a tourné à 35 points, 17 rebonds et 5 contres lors des finales de conférence contre mes Cavs. Alors 10 sur 10 au tir c’est rien par rapport à ce que j’ai vu par le passé, à savoir m’empêcher d’avoir la chance de jouer Kobe en finales. Casse-toi de là (rires)
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Evidemment, le King fait référence aux playoffs 2009, lors desquels ses Cavs avaient buté sur le Magic de Dwight Howard en finales de conférence (4-2). Si LeBron avait surmonté l’obstacle, il aurait pu s’offrir un affrontement face à Kobe Bryant sur la plus belle des scènes, plaisir auquel nous n’avons finalement jamais eu droit.
En Finales, Orlando s’était incliné 4 à 1 face aux Lakers, permettant au Black Mamba de gagner sa première bague sans Shaquille O’Neal, et ajouter un 4ème titre à son escarcelle.
LeBron, lui, a un souvenir quelque peu excessif de cet épisode. Face à Cleveland, Howard avait en effet affiché 25.8 points, 13 rebonds et 1.2 contres dans la série, loin du 35-17-5 vendu par le King.
Une perf satisfaisante tout de même, et surtout suffisante pour priver James de l’affrontement d’une vie avec Bryant.
Malgré les années qui passent, LeBron déplore donc toujours de ne pas avoir pu affronter les Lakers en Finales NBA. 10 ans après, c’est justement au sein de ces mêmes Lakers qu’il retrouve son bourreau. Le destin a de sacrés clins d’œil.
