Dernier après sept journées, le club de l’est espagnol connait un regain de forme, au point de revenir dans la course aux Playoffs.
En Euroleague, tout peut aller très vite. Positive comme négative, une série peut avoir une réelle conséquence sur votre position au classement. C’est encore plus vrai cette saison, dans une compétition où les cartes semblent redistribuées. Les ogres (Fenerbahçe) ou belles surprises (Zalgiris) d’hier regardent la nouvelle concurrence pousser (retour du Maccabi, confirmation de l’Anadolu). Dans ce contexte, Valence réalise une opération « remontada » en bonne et due forme.
Revenus dans la compétition après avoir remporté l’Eurocup la saison dernière, les hommes de Jaume Ponsarnau prennent de plus en plus leurs marques dans cette campagne 2019-2020. L’équipe a connu des débuts difficiles, pointant à la dernière place du classement au bout de sept journées (1-6). Depuis le mois de novembre, Valence a inversé la dynamique, remportant cinq de ses sept derniers matchs face à des adversaires de son standing (Bayern, Zénith, Khimki, Zalgiris, Vitoria).
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Hier soir, le collectif orange a écarté d’un revers de la main un Baskonia Vitoria sans défense. 105 points inscrits (pour 77 encaissés), 36 dans le seul quatrième quart-temps, une évaluation collective à 131 (sixième meilleure éval de la saison), 17 tirs primés à 45.9% (17/37), six joueurs entre 10 et 25 d’éval et cinq à plus de 10 points marqués. Visage marquant de l’équipe depuis 2012, Bojan Dubljevic a encore une fois porté Valence durant cette rencontre avec 25 points, 5 rebonds, 2 passes, 1 interception et 25 d’évaluation.
Grâce à ce nouveau succès, Valence continue sa folle remontée au classement et apparait désormais à la neuvième place avec un bilan de 6 victoires pour 8 défaites. Sur cette période, le coach a réussi à changer la philosophie de son équipe. En effet, sur le début de la saison, Valence inscrivait 73.3 points de moyenne contre presque 90 (89.7) de la huitième à la quatorzième journée. La réelle adaptation est là car, défensivement, les chiffres restent plus ou moins les mêmes (84 en début de saison contre 82).
Au fond du gouffre il y a peu, le travail paye du côté de Valence . Il faudra maintenant confirmer face à des adversaires mieux classés.