A quoi ressemble l’équipe des joueurs surprises de ce premier tiers de saison ? C’est la question à laquelle nous avons tenté de répondre.
Rédemption, explosion, confirmation… De nombreux termes peuvent définir un joueur surprise, et chaque campagne accouche de son lot de joueurs surprenants. Cette saison n’ayant pas échappé à la règle, on s’est lancé un petit défi : à quoi ressemblerait la meilleure équipe des joueurs surprises de ce 1er tiers de saison ?
Deux précisions avant de commencer :
- Les joueurs éligibles sont uniquement ceux qui, à nos yeux, ont largement outrepassé les attentes. Des joueurs comme Brandon Ingram ou Bam Adebayo rentrent dans la catégorie des progrès « attendus », bien que spectaculaires, et ne sont donc pas mentionnés.
- Si certains joueurs ne correspondent pas à leur poste, c’est normal. Nous avons adapté au mieux pour vraiment inclure les joueurs les plus surprenants.
Meneur : Devonte’ Graham
Franchise : Charlotte Hornets
Moyennes cette saison : 19.6 points – 3.8 rebonds – 7.4 passes – 40.1% au tir – 41.1% à trois-points – 80.3% aux lancers francs (au 17 décembre 2019)
Devonte’ Graham est sans doute une des plus grosses surprises de ce début de saison puisqu’il tournait à 4.7 points, 1.4 rebond et 2.6 passes de moyenne la saison dernière. Kemba Walker parti, le sophomore a désormais carte blanche et cartonne match après match, permettant aux Hornets d’avoir un surprenant bilan de 12 victoires pour 17 défaites et d’occuper la 9ème place à l’Est. Il est actuellement à la lutte pour le MIP avec des joueurs comme Bam Adebayo ou Brandon Ingram.
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Meneur/Arrière : Kendrick Nunn
Franchise : Miami Heat
Moyennes cette saison : 16.1 points – 2.7 rebonds – 3.6 passes – 45.1% au tir – 35.4% à trois-points – 81.6% aux lancers francs (au 17 décembre 2019)
Rookie non-drafté, Kendrick Nunn représente parfaitement l’expression « sortir de derrière les fagots ». Dès les premiers matchs, il a acquis son statut de titulaire dans l’effectif profond du Heat et participe à l’excellent début de saison de sa franchise. Élu rookie du mois de novembre à l’Est, il est capable de réaliser des cartons qui le placent comme un des favoris pour le ROY.
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Ailier : Duncan Robinson
Franchise : Miami Heat
Moyennes cette saison : 11.6 points – 3.1 rebonds – 0.8 passe – 47.6% au tir – 44.7% à trois-points – 93.8% aux lancers francs (au 17 décembre 2019)
Décidément, le Heat multiplie les bonnes surprises avec, cette fois, Duncan Robinson. Le sophomore a littéralement explosé par rapport à la saison dernière où il tournait à 3.3 points, 1.3 rebond et 0.3 passe de moyenne. A l’image de son compère Tyler Herro, il est capable de prendre feu derrière l’arc et gagne peu à peu sa place au sein de l’effectif dense du Heat. Petit bonus, il est aussi un joueur non-drafté signe du nez-fin du génie qu’est Pat Riley.
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Ailier-fort : Davis Bertans
Franchise : Washington Wizards
Moyennes cette saison : 15.4 points – 4.6 rebonds – 1.6 passe – 46.9% au tir – 45.7% à trois-points – 87.2% aux lancers francs (au 17 décembre 2019)
On change de franchise mais on reste dans la catégorie sniper avec Davis Bertans. Tradé depuis les Spurs pour faire de la place à Marcus Morris (en vain), le letton s’éclate du côté de la capitale en prenant feu régulièrement. Avec 8.4 trois points tentés par match, il a carte blanche pour pilonner de loin et ne se prive pas au vu de sa grande réussite au delà des 45% (!). Dans une équipe totalement tournée vers l’attaque, il régale et ne devrait pas manquer d’attirer les convoitises lors des prochaines semaines.
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Pivot : Dwight Howard
Franchise : Los Angeles Lakers
Moyennes cette saison : 6.5 points – 7 rebonds – 0.7 passe – 72.2% au tir – 33.3% à trois-points – 50.7% aux lancers francs (au 17 décembre 2019)
Le pivot de notre 5 est un joueur bien connu de la planète NBA en la personne de D12. Trimbalé de franchise en franchise sur les dernières saisons au vu de son caractère difficile et de ses blessures récurrentes, il revit totalement cette saison. Après un été passé à se remettre d’aplomb physiquement et à clamer son changement de mentalité, il a parfaitement saisi la main tendu par la franchise.
[the_ad id= »196386″]Précieux en sortie de banc, il apporte une présence physique, de la défense, de la hargne mais aussi sa grande expérience. Superman est parfaitement intégré dans ce nouveau rôle. Signe de son efficacité, il bloque 6.2% des tirs de ses adversaires cette saison, soit plus que lors de la saison 2009-2010 (6%), lors de laquelle, à 24 ans et au sommet de son art physiquement, il remportait le titre de défenseur de l’année !
Mentions :
- Richaun Holmes (Kings)
- Malcolm Brogdon (Pacers)
- Alex Caruso (Lakers)
Bien évidemment, cette composition ne représente que l’humble avis de notre rédaction. D’ailleurs, n’hésitez pas à nous faire part de vos remarques dans les commentaires !