Joueur spectaculaire sur un terrain, Jason Williams faisait le bonheur des fans. Désormais retiré des parquets, il continue d’observer la NBA et pour lui, c’est évident, il manque quelque chose à la ligue actuelle.
Retiré des parquets depuis 2011 et son passage chez les Grizzlies, Jason Williams aura marqué les années 2000 avec ses actions spectaculaires et ses passes divines. Il fut pendant longtemps un des chouchous des fans pendant ses saisons aux Kings, aux Grizzlies et au Heat.
Désormais à la retraite, il continue de suivre d’un œil attentif la ligue et a récemment donné une interview pour House of Highlights. Dans celle-ci, il a révélé ce qu’il manquait à la NBA d’aujourd’hui d’après-lui :
Une grande partie du basket provient de l’imagination. De nos jours, beaucoup de ces gamins s’entraînent avec des coachs persos et des choses comme ça. Ils les voient dans le gymnase pendant une heure ou deux, et ils leurs disent quoi faire.
Je ne critique pas les coachs ou quoi que ce soit du genre, mais quand j’étais jeune, je n’en avais pas, alors j’étais au gymnase et je faisais mon propre travail – je pensais à différents exercices, à différentes situations et à des choses comme ça. Je pense que l’imagination est bien trop souvent oubliée de nos jours.
Lire aussi | Pourquoi Lonzo Ball sort désormais du banc
Pour le meneur, la ligue manque un peu d’imagination, de folie, et de créativité. Une théorie pour expliquer les baisses d’audience de la ligue ? Peut-être, mais ce qui est sûr c’est que Jason Williams, lui, n’en manquait pas d’imagination :
Il est vrai que la NBA se dirige vers une ligue toujours plus compétitive avec un modelage des jeunes pour le haut niveau dès le bas âge, ce qui peut expliquer la disparition de joueurs du profil de J-Will. Mais, on peut contredire White Chocolate en citant quelques joueurs qui illuminent la ligue avec leurs actions, particulièrement à la passe comme LeBron James, Luka Doncic ou encore Nikola Jokic.
Jason Williams était un génie en la matière, et on ne peut donc que lui accorder du crédit avec cette intervention, mais il n’est pas rare de voir des actions sorties de nulle part à l’image de la ligue d’autrefois, et tant mieux. Demandez aux Lakers, auteurs d’une énorme séquence hier via le King et Howard.
Trop d’entraîneurs persos et de sérieux chez les jeunes = moins de folie et d’imagination ? Voici l’équation proposé par Jason Williams. A réfléchir.