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Arrivé l’été dernier à Miami, Jimmy Butler a enfin trouvé le club parfait en Floride. Au sein d’une organisation qui partage les mêmes valeurs et la même vision que lui, l’ailier s’éclate et s’attire les louanges de certaines légendes de la franchise.
Après deux saisons mouvementées entre Minnesota et Philadelphie, Jimmy Butler a enfin trouvé de la stabilité cet été. Alors que ses passages chez les Wolves et les 76ers ne relevaient pas de sa décision puisqu’il était transféré, l’ailier a rejoint le Heat de son plein gré à l’intersaison 2019. C’était un transfert, certes, mais un transfert voulu. Jimmy Buckets souhaitait s’engager avec la franchise de Pat Riley et il a donc accepté un sign-and-trade pour y parvenir.
Au sein d’une franchise stable, qui met l’accent sur le développement, le travail intensif et la défense, l’ancien joueur des Bulls est comme un poisson dans l’eau. Il partage ces valeurs, le mariage avec cette équipe semblait évident. Et jusqu’à maintenant, cet engagement est plutôt fructueux. Alors que le Heat est troisième de la conférence Est avec 18 victoires et 7 défaites, Butler réalise lui une saison très solide à titre individuel : 20.7 points, 6.7 rebonds, 6.8 passes décisives et 2.2 interceptions par match.
Un premier quart de saison réussi qui lui vaut même les louanges d’une légende du club, et pas n’importe laquelle : Alonzo Mourning. Auprès des consultants de l’émission The Jump de ESPN, l’ancien pivot du Heat explique qu’il se reconnait en Butler :
C’est une version miniature de moi-même. Par son intensité, par la manière dont il aborde les matchs. Et puis aussi son efficacité des deux côtés du terrain, aussi bien offensivement que défensivement. Il peut impacter et changer le jeu avec sa défense.
Des compliments qui valent leur pesant d’or de la part d’un bonhomme septuple All-Star, double meilleur contreur et double meilleur défenseur de l’année. Jusqu’à maintenant, Jimmy Butler fait l’unanimité à South Beach.
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Après l’échec cuisant de son expérience chez les Wolves puis un passage solide à Philadelphie, Buckets a voulu prendre son destin en main. Très proche de Dwyane Wade, il avait été époustouflé par la classe et le sérieux de la franchise de Miami dans son ensemble, particulièrement lors du dernier match de Flash devant son public la saison dernière.
Des images qui l’avaient marqué, au point de vouloir rejoindre le club et prendre part à cette culture qui lui plaisait tant. Ajoutez à cela la possibilité d’être l’héritier, celui qui reprend le flambeau derrière Wade, et l’affaire était dans le sac.
Alors qu’ils n’étaient pas forcément attendus aussi haut, Erik Spoelstra et ses hommes surprennent. Actuellement sur le podium de la conférence Est, ils pourraient bien attaquer les playoffs avec l’avantage du terrain s’ils poursuivent sur ce rythme. Derrière le mâle alpha Jimmy Butler, d’autres joueurs rayonnent.
On pense évidemment aux rookies Kendrick Nunn et Tyler Herro, qui s’avèrent déjà être des pièces très importantes de la rotation de leur coach, mais aussi à Bam Adebayo, qui explose cette année et aura de sérieux arguments à faire valoir dans la course au MIP. Nos respects également à Justise Winslow et Goran Dragic, qui s’adaptent et continuent d’être efficaces année après année.
Cette équipe du Heat est à prendre au sérieux cette année. Derrière les intouchables Bucks, les hommes de Erik Spoelstra seront en embuscade, et on ne souhaite à personne de se les coltiner au premier tour des playoffs.
