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On le sait, James Harden ne fait clairement pas l’unanimité dans la sphère NBA. Certains l’adorent, d’autres ne le portent pas dans leur coeur et s’agacent de son style de jeu assez centré sur lui-même. C’est le cas de Scottie Pippen, qui a récemment fustigé l’arrière des Rockets.
Cette saison, James Harden est le meilleur marqueur de la ligue avec une moyenne de 38.7 points inscrits par match. Il ajoute à ça 5.9 rebonds et 7.5 passes décisives, ainsi que des pourcentage plutôt propres : 56.2% de réussite aux tirs dont 34.9% derrière la ligne à trois-points, et un superbe 88.1% depuis la ligne des lancers-francs.
À titre collectif, ses Rockets sont quatrièmes de la conférence Ouest avec un bilan de 16 victoires et 8 défaites, seulement une de plus que les deuxièmes de la conférence, les Clippers. Et pourtant, le joueur ne fait pas l’unanimité.
Si les goûts et préférences de chaque individu ne se discutent pas, le traitement reçu par James Harden n’est que très rarement objectif. Ne pas aimer le joueur est une chose, mais le fustiger comme certains le font en est une autre.
Scottie Pippen est l’un de ceux qui entrent dans la deuxième catégorie. Présent sur le plateau de The Jump, l’ancien lieutenant de Michael Jordan était amené à s’exprimer sur les Rockets et leur arrière star, notamment sa récente performance à 55 points face aux Cavaliers. Et Pip n’a pas vraiment pas été tendre.
Pour moi ça ne vaut rien. Il faut prendre en compte la manière dont le jeu est joué aujourd’hui. Il contrôle toutes les possessions de son équipe pendant tout le temps, ça se résume à du un-contre-un pour lui.
Il voit des gars autour de lui, comme Westbrook complètement ouvert, et il prend quand même ses tirs. Donc même s’il inscrit 55 points, ça ne signifie rien car il prend quasiment tous les tirs.
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L’argument de l’ère actuelle, plus axée sur la vitesse et le tir extérieur, qu’avance Pippen est certes recevable. À son époque, le tempo était plus lent, c’est un fait. Mais faut-il lui rappeler que James Harden a inscrit 55 points à 20/34 aux tirs, dont 10/18 derrière l’arc et surtout, avec « seulement » 5 lancers-francs ? Lui qui est constamment incendié pour sa trop grand présence sur la ligne de réparation n’a eu besoin que de 5 lancers pour atteindre les 55 unités.
On peut entendre que l’ancien ailier des Bulls n’apprécie pas le style de jeu du barbu, il n’est clairement pas le seul. Mais rabaisser une telle performance au simple fait qu’il joue dans une époque où le rythme de jeu est très élevé peut paraître excessif.
Pour les fans de la perf d’Harden, qui demeurent nombreux, voici les highlights de la véritable « clinique » réussie par l’ancien MVP. Une de plus, qui le rapproche dangereusement de Kobe Bryant et Michael Jordan.
Ce n’est pas demain la veille que James Harden fera l’unanimité. Rarement dans l’histoire un joueur a divisé les foules à ce point. C’est la rançon de la gloire, même si le barbu joue pour quelque chose de plus grand que de simples applaudissements ou critiques.
