Pleine de rebondissements, l’année 2019 va bientôt s’achever pour laisser place à une toute nouvelle décennie. L’occasion de se retourner sur ces 10 dernières années avec un peu de nostalgie et… beaucoup d’analyse. Pour vous, nous avons tout simplement classé les 50 meilleurs joueurs de la décennie (bientôt) écoulée. Place aux rangs 40 à 31 !
Rappel :
- Les joueurs ayant joué moins de deux saisons complètes dans la ligue sont d’office écartés des votes.
- Il s’agit d’un classement NBA. Les joueurs ont par conséquent été jugés uniquement sur leurs parcours dans cette compétition. Les performances réalisées en Europe, en équipe nationale, en NCAA ou d’autres championnats ne sont pas considérées
- La comptabilisation des statistiques a été arrêtée au 30 novembre 2019.
- Les joueurs ont été jugés sur leurs performances ayant eu lieu entre le 1er janvier 2010 et novembre 2019.
Les autres parties du classement :
40. Joel Embiid
Équipe : Philadelphie
Palmarès : 2x All-NBA 2nd Team – 2x All-Defensive 2nd Team – 2x All-Star – 1x All-Rookie 1st Team
Stats en SR : 173 matchs – 24.1 points à 48%, 11.5 rebonds, 3.1 passes, 1.9 contre
Stats en playoffs : 2 campagnes (19 matchs) – 20.7 points à 43%, 11.4 rebonds, 3.2 passes, 2.1 contres
Le parcours de Joel Embiid en NBA est vraiment atypique. Drafté en 2014, le colosse Camerounais, miné par de multiples opérations au pied, ne débarque que deux ans plus tard dans la ligue, à l’âge de 22 ans. Si les doutes persistent autour de sa forme physique et de son futur niveau à ce moment-là, ils seront vite estompés. 20 points et 7 rebonds dès son premier match et des moyennes similaires sur l’ensemble de la saison, accompagnées de 2 contres et demi par match. Le tout en seulement 25 minutes disputées chaque soir. Seul son nombre de matchs bien trop bas (31) l’empêche de rafler le titre de Rookie de l’année, qu’il n’aurait malgré tout pas volé. La saison suivante, il joue le double de matchs et ça se ressent immédiatement dans les résultats des Sixers. Après 5 ans d’absence en playoffs, les Sixers terminent 3e à l’Est grâce à l’impact de leur nouvelle vedette, élu titulaire au All-Star Game avec seulement 62 matchs en pro dans la poche. Embiid est ce qu’on appelle un “game changer”. Un joueur qui débarque dans une franchise et qui bouscule absolument tout. À Philly, il a instantanément apporté les résultats, la popularité, la hype. Sur les 15-20 dernières années, qui a eu aussi rapidement un tel impact sur la santé d’une franchise dès son arrivée via la draft ? Mis à part LeBron James et Blake Griffin, dur d’en citer d’autres. Et le fameux Process articulé autour de lui fonctionne. Même si les Sixers n’ont pas encore atteint leurs rêves de Finales, l’équipe progresse d’année en année depuis les premiers pas de son pivot. Sur la décennie, il détient la deuxième saison la plus prolifique en termes de matchs à plus de 20 points et 10 rebonds (49 en 64 matchs en 2018/19) juste derrière Kevin Love (50 en 77 matchs en 2013/14).
39. Rudy Gobert
Équipe : Utah
Palmarès : 2x Meilleur Défenseur de l’année – 3x All-Defensive 1st Team – 1x All-NBA 2nd Team – 1x All-NBA 3rd Team – 1x Meilleur contreur
Stats en SR : 423 matchs – 11.2 points à 63%, 10.7 rebonds, 1.3 passe, 2.2 contres
Stats en playoffs : 3 campagnes (25 matchs) – 12.2 points à 64%, 10.3 rebonds, 1.2 passe, 2 contres
Quel incroyable parcours ! Arrivé en NBA par la petite porte, qui aurait cru que le Saint-Quentinois deviendrait une star NBA référencée ? Il ne lui manque plus qu’une petite étoile pour définitivement inscrire son nom dans le gratin. Car oui, malgré tout, Rudy Gobert n’est toujours pas un All-Star. En tous cas pas dans les livres d’histoire. Sur le terrain, il n’en fait peu de doute. Le plus impressionnant est sa constante progression. En 6 années complètes en NBA, il ne s’est pas passé une saison sans que le récent médaillé de bronze en Chine ne franchisse pas un cap supérieur. Installé naturellement en tant que « meilleur joueur de l’équipe » après le départ de Gordon Hayward, l’explosion de Donovan Mitchell lui a néanmoins fait perdre quelque peu ce statut. Mais rien de très important pour un élément majeur dont l’impact ne se résume pas balle en mains. Deux fois meilleur défenseur de suite, il est devenu le 9e de l’histoire à réussir un back-to-back, imitant des légendes telles que Dennis Rodman, Ben Wallace, Dikembe Mutombo ou encore Hakeem Olajuwon. Rudy est-il vraiment de la même espèce que tous ces grands noms ? L’avenir à moyen terme nous le dira, mais l’évolution des résultats collectifs représentent le critère qui pourrait lui offrir une place de choix dans l’histoire, lui qui n’a que 27 ans et encore tant à accomplir. Au sein d’une équipe du Jazz ambitieuse, il est tout simplement le meilleur contreur et quatrième meilleur rebondeur sur les trois dernières saisons NBA confondues. Réussir là où Karl Malone et John Stockton ont bien trop souvent échoué le ferait entrer dans une dimension encore plus immense.
38. Al Horford
Équipes : Atlanta, Boston, Philadelphie
Palmarès : 5x All-Star – 1x All-NBA 3rd Team – 1x All-Defensive 2nd Team
Stats en SR : 624 matchs – 14.9 points à 52%, 8 rebonds, 3.6 passes, 1.2 contre
Stats en playoffs : 9 campagnes (104 matchs) – 14.5 points à 51%, 8.2 rebonds, 3.6 passes, 1.3 contre
Lorsqu’il faut stopper Giannis Antetokounmpo en demi-finale de conférence, ce n’est pas le plus athlétique ou le plus vivace que Brad Stevens envoie en mission spéciale sur le Grec. Mais bien le vétéran Al Horford et ses 2 mètres 06 de savoir-faire. Un cas qui résume bien le bonhomme. Toujours prêt au sacrifice et à enfiler le costume dont son équipe à besoin. Approcher les 20 points par match, tourner en double-double de moyenne ou être le couteau suisse ultime, le Dominicain a été capable d’assumer plusieurs rôles et toujours avec une efficacité certaine. Le quintuple All-Star n’est rien d’autre que l’un des intérieurs les plus complets des années 2010. Possédant très peu de défaillances dans son jeu et une influence énorme dans les équipes dans lesquelles il évolue, ce n’est pas étonnant qu’il n’ait connu qu’une saison en bilan négatif sur la période. À Atlanta comme à Boston, son rôle a été majeur dans les succès de ces deux équipes. Avec 9 campagnes sur 10 possibles et 104 matchs joués, il a été l’un des joueurs les plus présents en post-season. Une longévité et une régularité qui font de lui le sixième meilleur rebondeur et septième meilleur contreur à ce stade de la compétition. Chez ce grand gaillard, il n’y a qu’un seul objectif : la gagne.
[the_ad id= »196386″]37. DeAndre Jordan
Équipes : L.A. Clippers, Dallas, New York, Brooklyn
Palmarès : 1x All-Star – 1x All-NBA 1st Team – 2x All-NBA 3rd Team – 2x All-Defensive 1st Team – 2x Meilleur rebondeur – 5x Meilleur % aux tirs
Stats en SR : 760 matchs – 10.1 points à 67%, 11.5 rebonds, 1.7 contre
Stats en playoffs : 6 campagnes (57 matchs) – 9.8 points à 66%, 11.3 rebonds, 2 contres
Après deux premières années difficiles dans la grande ligue, c’est lors de la saison 2010-2011 que DeAndre Jordan devient titulaire dans la raquette des Clippers. Un poste qu’il ne quittera plus. Aux côtés de Blake Griffin, il forme l’une des raquettes les plus mythiques des années 2010, contribuant fortement au surnom porté par la franchise durant cette période : Lob City. Rebondeur hors pair et contreur excellent, il est assurément l’un des tout meilleurs de la décennie dans ces deux catégories puisqu’il domine la première et n’est devancé que par Serge Ibaka dans la seconde. Avec 760 apparitions, il est également le joueur ayant disputé le plus de matchs de saison régulière durant la décennie. Même si ses qualités offensives ne plaident pas forcément en sa faveur, il apporte sa contribution dans ce secteur par sa force sur pick and roll et un haut pourcentage aux tirs (cinq fois leader de la catégorie). Il a été élu All-Star en 2017, All-Defensive 1st Team à deux reprises et même All-NBA 1st Team en 2016, une distinction qui lui confère alors “officieusement” le titre de pivot le plus valuable de la ligue. Valuable est un terme qui va très bien à DAJ. Un joueur au rôle indispensable qui ne fait que ce qu’il sait faire, et le fait excellement bien, dans une équipe qui obtient des résultats. Simple 35ème choix de draft, le texan a nettement dépassé les attentes durant sa carrière pro. Il est aujourd’hui le meilleur Clipper de l’histoire en matchs joués, rebonds pris et contres infligés. De quoi espérer voir son maillot retiré un jour. Malgré un impact moins souligné, la saison dernière il tournait encore à 11 et 13 tout en réussissant sa campagne la plus prolifique aux passes décisives lors d’un exercice partagé entre Dallas et New York.
36. Rajon Rondo
Équipes : Boston, Dallas, Sacramento, Chicago, New Orleans, L.A. Lakers
Palmarès : 1 Finale – 4x All-Star – 1x All-NBA 3rd Team – 2x All-Defensive 1st Team – 1x All-Defensive 2nd Team – 3x Meilleur passeur – 1x Meilleur intercepteur
Stats en SR : 568 matchs – 10.5 points à 45%, 9.5 passes, 5 rebonds, 1.6 interception
Stats en playoffs : 6 campagnes (65 matchs) – 14.9 points à 46%, 10.3 passes, 6.1 rebonds, 1.9 interception
Lorsqu’on parle des meneurs marquants de cette dernière décennie, il est compliqué de ne pas penser à Rajon Rondo. Après avoir véritablement explosé à la fin des années 2000, il a ensuite fait preuve d’une certaine continuité à partir de 2010, même si quelques paramètres plaident aussi en sa défaveur. On parle tout de même d’un joueur capable d’arriver en tête de trois catégories statistiques (passes, interceptions et minutes jouées) lors d’une même campagne de playoffs. C’était en 2010 lorsqu’il atteignait ses deuxièmes finales avec les Celtics. 4x All-Star de suite entre 2010 et 2013, 2x All-Defensive 1st Team, 37 triple-doubles ou encore trois fois meilleur passeur (la dernière fois en 2016 avec Sacramento). À l’image d’un Jason Kidd en son temps, Rondo s’est imposé comme le meneur gestionnaire par excellence capable de tirer son épingle du jeu dans plusieurs secteurs et de dominer sans être un fort scoreur. Le tout avec une grande appétence à faire le show. Malheureusement, son instabilité (5 équipes différentes entre 2014 et 2018) et ses passages compliqués à Chicago ou Dallas, où son mauvais caractère ne l’a pas aidé, apportent une part d’ombre à son accomplissement global. Mais dur de s’arrêter là-dessus pour faire le procès d’un joueur ayant marqué aussi fortement une franchise aussi mythique que Boston, y faisant perdurer la grande tradition au poste de meneur (Bob Cousy, Dennis Johnson, Nate Archibald…).
35. DeMar DeRozan
Équipes : Toronto, San Antonio
Palmarès : 4x All-Star – 1x All-NBA 2nd Team – 1x All-NBA 3rd Team
Stats en SR : 739 matchs – 20.4 points à 45%, 4.3 rebonds, 3.5 passes, 1 interception
Stats en playoffs : 6 campagnes (58 matchs) – 21.9 points à 42%, 4.6 rebonds, 3.6 passes, 1.1 interception
Il lui a souvent été reproché d’être un ton en-dessous en playoffs, mais de manière générale, DeMar Derozan doit bénéficier d’un réel crédit pour son apport et sa régularité sur la période. Considérant que Kobe a eu peu d’impact post 2013, on peut considérer qu’il est avec James Harden, Klay Thompson et Dwyane Wade le plus consistant à son poste depuis 10 ans. Et ce n’est pas rien. Les stats parlent d’ailleurs pour lui. Depuis 2010, il est le 6e meilleur scoreur de la ligue et également le 4e joueur ayant disputé le plus de matchs. Depuis 2014, il n’a plus manqué une campagne de playoffs et n’est même jamais passé sous la barre des 20 points de moyenne en post-season. Finalement pas si mal pour un “choker”. Sur ces 6 participations, il tourne même à une moyenne de 22 points. Avec Kyle Lowry, il a formé un backcourt mémorable et a été l’instigateur principal de l’ère la plus productive de la franchise, devenant au passage le meilleur marqueur historique des Raptors il y a de ça trois ans. Avec le statut de leader technique lui appartenant, les Dinosaures accèdent aux Finales de conférence pour la première fois de leur histoire en 2016. Il fait alors mieux que les anciennes légendes de l’organisation, Vince Carter et Chris Bosh. Malheureusement pour lui, son départ non voulu a coïncidé avec le premier titre de Toronto. Timing cruel.
34. Manu Ginobili
Équipe : San Antonio
Palmarès : 1x Champion NBA – 2 Finales – 1x All-Star – 1x All-NBA 3rd Team
Stats en SR : 554 matchs – 12 points à 44%, 3.6 passes, 3 rebonds, 1.1 interception
Stats en playoffs : 9 campagnes (111 matchs) – 12.1 points à 42%, 4 passes, 3.3 rebonds, 1.3 interception
Ce n’était pas la meilleure décennie du fantasque Argentin en NBA mais il trouve tout de même nettement sa place dans la liste. En difficulté lors des Finales 2013, il se rachète l’année suivante dans le titre des Spurs pour conquérir sa quatrième bague. Revanchard à souhait, il évolue à un niveau impressionnant, armé d’une attitude autoritaire à l’image de son incroyable poster dunk sur Chris Bosh lors du match 3. Une action symbole de sa fougue éternelle et un highlight majeur de sa carrière. Tout comme ses multiples actions clutchs. James Harden pourra en témoigner. Gino n’a pas été aussi dominant que par le passé mais s’est mué en parfait vétéran, récoltant au passage une élection au All-Star Game et dans la All-NBA 1st Team en 2011, à 33 ans. Il n’a pas non plus failli à sa réputation de 6e homme de luxe en intégrant le top 5 des remplaçants les plus prolifiques depuis 2010. Le 27 août 2018, il annonce officiellement sa retraite, un mois après le départ de Tony Parker à Charlotte. Mettant définitivement fin au mythique Big Three texan devenu durant la décennie le trio le plus vainqueur de l’histoire de la NBA.
[the_ad id= »196386″]33. Kyle Lowry
Équipes : Houston, Toronto
Palmarès : 1x Champion NBA – 1 Finale – 5x All-Star – 1x All-NBA 3rd Team
Stats en SR : 662 matchs – 16.3 points à 42%, 6.7 passes, 4.7 rebonds, 1.4 interception
Stats en playoffs : 6 campagnes (73 matchs) – 17 points à 42%, 6.3 passes, 4.6 rebonds, 1.4 interception
La saison 2018-2019 a définitivement marqué un tournant dans la carrière de Kyle Lowry. Décrié depuis quelques années, les mauvais qualificatifs se démultipliaient à son encontre. Accusé d’être un choker, un loser ou encore un « escroc » à l’annonce des sélections All-Star, sa réputation était en nette baisse au fil des saisons. Mais voilà, c’est en séparant sa route de celle de son meilleur ami de coéquipier que le meneur des Raptors a su apprendre à gagner. Enfin champion NBA et auteur de performances mémorables en playoffs, il a définitivement vaincu le sort afin de se réhabiliter face à l’opinion générale et remettre la lumière sur une solide carrière. Certes, il n’a pas toujours été exempt de tout reproche mais quand on se retourne sur le parcours de Lowry, il faut quand même tirer son chapeau à ce 24e choix de draft. Son histoire avec DeRozan s’est terminée pour le meilleur, acceptant le rôle du leader parfait. À 33 ans, son prime est peut-être derrière lui mais à la fin de sa carrière il aura peut-être réalisé quelque chose d’historique bâti en quelques années : devenir le meilleur joueur de l’histoire d’une franchise (s’il ne l’est pas déjà). Et rien que de pouvoir y prétendre, c’est déjà incroyable !
32. John Wall
Équipe : Washington
Palmarès : 5x All-Star – 1x All-NBA 3rd Team – 1x All-Defensive 2nd Team – 1x All-Rookie 1st Team – 1x MVP du Rising Stars Challenge
Stats en SR : 573 matchs – 19 points à 43%, 9.2 passes, 4.3 rebonds, 1.7 passe
Stats en playoffs : 4 campagnes (37 matchs) – 21.9 points à 42%, 9.8 passes, 4.3 rebonds, 1.7 interception, 1.1 contre
Au rang des cas particuliers, John Wall est également un bon client. Trois saisons à moins de 50 matchs joués en carrière et une saison 2019/20 où il ne pourrait même ne pas du tout fouler les parquets. Mais lorsqu’il n’est pas embêté par des pépins physiques et qu’il évolue à 100% de ses moyens, le talent incroyable de John Wall en fait l’un des meilleurs meneurs de la ligue et l’un des plus complets. Une combinaison de puissance, vitesse, athlétisme, handle, créativité, vision du jeu et finition rarement atteinte. De l’école des Derrick Rose et autre Russell Westbrook, l’ancien de Kentucky est de ces “slashers” dont les défenses redoutent chaque pénétration. En 9 saisons chez les Wizards, Wall affiche des moyennes de 19 points, 9.2 passes et 4.3 rebonds. En playoffs, c’est près de 22 points et 10 passes en 37 apparitions. Et personne n’a oublié son incroyable saison 2016/17, lors de laquelle il valait en moyenne chaque soir 23 points, près de 11 passes et de 2 interceptions, ornés de son meilleur pourcentage de réussite en carrière. Un joueur capable de terminer top 20 au scoring tout en étant parmi les meilleurs passeurs et intercepteurs de la ligue, voilà de quelle espèce est John Wall. Mais aussi de l’espèce capable de coups d’éclat dans les grands moments, comme lorsqu’en 2017 il arrache un Game 7 contre Boston d’un énorme game winner en demi-finale de conférence. Malheureusement, le fabuleux joueur qu’il est n’a passé que trois tours de playoffs dans sa carrière et n’a jamais su devenir le patron attendu à son arrivée en NBA, lorsqu’il était considéré comme le plus gros prospect depuis LeBron James. Sur la décennie, il reste le roi des contres chez les meneurs de jeu et seuls Westbrook, Chris Paul et LeBron ont distribué davantage de caviars à leurs coéquipiers.
31. Jimmy Butler
Équipes : Chicago, Minnesota, Philadelphie, Miami
Palmarès : 4x All-Star – 1x M.I.P. – 2x All-NBA 3rd Team – 4x All-Defensive 2nd Team
Stats en SR : 537 matchs – 16.7 points à 45%, 4.9 rebonds, 3.5 passes, 1.6 interception
Stats en playoffs : 7 campagnes (55 matchs) – 17.3 points à 44%, 5.5 rebonds, 3.4 passes, 1.5 interception
Iso en tête de raquette, série de dribbles déstabilisateurs, pull up et punition. Une image qu’il a été courante de voir en fin de match lorsque Jimmy Buckets voulait en finir avec l’adversaire. L’homme a de la glace dans les veines et de l’acier dans le crâne. Alors que les Bulls de Thibodeau avaient besoin d’un leader d’attaque, Butler est sorti de derrière les fagots pour assumer pleinement un rôle qui ne lui était pas forcément destiné. Lui qui a gagné sa place en NBA par sa défense et son hustle est devenu un formidable attaquant à qui l’on donne la balle sur les derniers tirs. Presque systématiquement All-Star depuis 2014, il a été l’un des meilleurs à son poste sur la moitié de la décennie, tournant à 21 points par match sur la période tout en demeurant l’un des défenseurs les plus accomplis du championnat. Critiqué lors de son passage à Minnesota, il termine tout de même meilleur marqueur de la franchise. Et lorsque Philly dispute au printemps dernier une difficile série en 7 matchs face à des Raptors morts de faim, c’est lui qui mène l’attaque avec 22 points de moyenne. Malgré Joel Embiid. Malgré Ben Simmons. Souvent décrit comme dur à coacher, il n’en reste pas moins l’un des two way players les plus importants de ces dernières années et un homme de grands rendez-vous.
Et voilà 10 joueurs de plus dans cette liste de tous les débats. Rendez-vous dimanche prochain pour le classement des places 30 à 21 !