Dwight Howard a planté un rarissime tir à trois points dans la victoire des Lakers face au Jazz la nuit dernière. De quoi se faire recadrer avec humour par son coach.
Les Lakers ont bien maitrisé leur back-to-back en allant s’imposer, après leur victoire contre les Nuggets, 121-96 sur le parquet du Jazz dans un match qui pouvait s’avérer piège face à une grosse cylindrée. Donovan Mitchell (29 points, 4 rebonds et 5 passes à 11/24 (45.8%) au tir et 3/7 (42.9%) de loin) n’ayant rien pu faire face à un Anthony Davis à 26 points, 11 rebonds et 3 contres à 81.8% (9/11) au tir et un LeBron James à 20 points, 4 rebonds et 12 passes à 42.9% (9/21) au tir.
Dwight Howard a vécu une belle soirée en grappillant une place dans l’histoire et en s’offrant le septième tir du parking de sa carrière :
Dwight Howard makes his 7th three pointer of his career pic.twitter.com/8vFeG9GVxE
— The Render (@TheRenderNBA2) December 5, 2019
Avec 7 points et 9 rebonds à 3/3 au tir, il a encore été précieux en sortie de banc apportant une présence défensive dans la raquette mais aussi du show avec ce trifecta. De quoi entraîner une déclaration amusée de son coach, Frank Vogel :
C’est comme la scène du film Major League où Willie Mays Hayes attrape la balle par-dessus son épaule et où le manager dit : « Superbe catch. Ne recommence plus jamais ».
Kyle Goon du Southern California News Group
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Frank Vogel fait ici référence au film Major League. Durant ce dernier, une scène montre Willie Mays, joueur de baseball réputé flashy, attraper la balle avec la technique dite de « basket catch », plus compliquée à réaliser qu’une technique simple, et souvent utilisée pour faire le show au détriment de l’efficacité. Une situation à mettre en comparaison avec celle de Dwight Howard, qui s’est enflammé avec ce tir à distance bien loin de ses bases.
Le pivot pouvait se permettre ce 3 au vu de l’écart et tant mieux s’il l’a réussi, mais une action plus simple apportant un scoring garanti aurait davantage ravi son coach.
Le contexte étant positif, le coach le congratule mais le rappelle à l’ordre malgré tout, et il est peu probable de voir Superman s’aventurer à nouveau à ce genre de facéties lors des matchs à venir. Le message est passé. Avec le sourire, certes, mais il est passé.
Apprécié de ses joueurs, Frank Vogel réalise jusqu’à présent un sans-faute dans la gestion du groupe. En voilà une nouvelle preuve.