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Après 8 saisons passées à Charlotte, Kemba Walker a entamé une nouvelle étape de sa carrière cet été en rejoignant Boston. Collectivement, il est entré dans une nouvelle dimension, et ça lui change la vie. C’est en tout cas le constat brutal mais lucide dressé par le meneur.
Sélectionné par les ex-Bobcats, aujourd’hui Hornets, au soir de la draft 2011, Kemba Walker a passé 8 saisons en Caroline du Nord. Au total, il y aura joué 605 matchs de saison régulière pour des moyennes très solides : 19.8 points, 3.8 rebonds et 5.5 passes par match. Mais cet été, le natif du Bronx, qui restera un des meilleurs joueurs de l’histoire de cette franchise, a décidé de rejoindre les Celtics.
À 29 ans, le meneur a souhaité découvrir de nouveaux horizons. La raison principale de son départ était évidemment sportive. Très attaché à la ville, Walker était cependant lassé d’évoluer dans une équipe du milieu de tableau. En 8 saisons, les Hornets ne se sont qualifiés qu’à deux reprises en playoffs, en 2014 et 2016. De plus, le contrat proposé par sa franchise de toujours n’était pas à la hauteur de ses attentes. Toutes les raisons étaient donc réunies pour un départ, et une nouvelle ère s’ouvre aussi pour son désormais ancien club.
Et depuis son arrivée à Boston, Kemba Walker ressent une différence important par rapport à ses années passées à Charlotte : il n’est plus tout seul. Sans manquer de respect à ses anciens coéquipiers, il faut reconnaître que le meneur n’a jamais reçu d’aide conséquente chez les Hornets.
En arrivant dans le Massachusetts, il rejoint un club dans lequel sont déjà présents des joueurs tels que Jayson Tatum, Jaylen Brown, Marcus Smart ou encore Gordon Hayward. Un entourage bien différent de ce à quoi il était habitué pendant 8 saisons.
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Pour Tom Westerholm de MassLive, Kemba Walker dressait récemment un rapide bilan de son premier mois sous ses nouvelles couleurs. Ce qu’il retient avant tout ? Il peut connaitre une mauvaise soirée tout en remportant le match à la fin, comme récemment face aux Knicks. Un luxe auquel il n’avait pas dit jusqu’à maintenant.
Ces gars (Jayson Tatum et Jaylen Brown, ndlr) sont tellement talentueux, surtout par rapport à leurs âges… Pouvoir gagner le match un soir où je ne livre pas une bonne performance, ce n’est pas quelque chose qui m’est souvent arrivé durant ma carrière… Donc je suis excité.
Le constat est froid, mais néanmoins très vrai. Entouré, pour ne nommer qu’eux, de Michael Kidd-Gilchrist, Bismack Biyombo, Noah Vonleh, Frank Kaminsky, Cody Zeller ou encore Malik Monk, le nouveau meneur des Celtics n’a jamais eu la chance de bénéficier d’un « supporting cast » de grande qualité. Et certainement pas de joueurs du niveau de Tatum et Brown, auteurs de 58 points à eux deux l’autre soir.
La page est donc désormais tournée pour tout le monde. Si Kemba Walker et les Celtics nourrissent de grandes ambitions, du côté des Hornets, le cap est désormais mis sur la jeunesse. Dans ce contexte, quelques joueurs saisissent parfaitement les opportunités qui leur sont présentées. On pense tout de suite à Devonte’ Graham, qui réalise un superbe exercice.
Bloqué derrière Walker et Tony Parker la saison dernière, il explose cette saison, passant de 4.7 points à 18.2 points en moyenne par match. Sixième homme de luxe des Hornets en début de saison, il est devenu titulaire aux côtés de la recrue estivale majeure du club, Terry Rozier III, suite à la blessure de Dwyane Bacon. Un candidat évident au trophée de MIP.
Rebondir après le départ d’un joueur aussi important que Kemba Walker ne sera pas simple, mais avec la prise de pouvoir de leur jeune garde, les Hornets sont sur la bonne voie.
Honnête, Kemba Walker admet sans surprise être plus comblé collectivement depuis son arrivée à Boston. Un constat cash qui n’enlève en rien l’attachement éternel du meneur pour la ville qui fut la sienne durant près de 8 saisons.
