Coincé à la salle d’entraînement sans une offre de contrat pendant un an, Carmelo Anthony a refusé de demander l’aide de ses amis plutôt influents. Il s’est expliqué.
Après une expérience compliquée avec le Thunder, Carmelo Anthony avait bien espéré relancer sa carrière en signant chez les Rockets il y a plus d’un an. Seulement voilà le départ compliqué des Rockets et les soucis défensifs de Melo lui ont coûté sa place. Du jour au lendemain, le vétéran a donc été prié de faire ses bagages et d’attendre la suite.
Une façon pas très classe de demander à un joueur de partir, surtout quand on voit les conséquences derrière. Anthony a mis environ un an afin de retrouver une équipe alors que son niveau n’a jamais été un problème.
Ça, on a pu le constater hier soir quand l’ancien Knick est venu planter 25 points sur la truffe des Bulls. S’il fallait le rappeler : Carmelo a toujours le niveau à 35 ans. C’est donc bien un problème de comportement qui aurait dérangé plusieurs franchises.
Dans ce cas précis, l’intéressé aurait alors pu demander à ses amis de lui rendre une faveur en parlant aux franchises. On parle ici de Dwyane Wade avec le Heat et LeBron James avec les Lakers.
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Pourtant Melo a toujours refusé catégoriquement de demander de l’aide à ses amis. Pourquoi ? Il s’est expliqué auprès de The Athletic :
Pour tout ce qui est amitié, je ne mêlerais jamais ça avec le business. Je ne ferais jamais ça. Je ne pourrais jamais demander à un ami : « J’ai besoin de ça. Est-ce que tu peux le faire pour moi ? » Surtout quand il s’agit de quelque chose qui n’est pas forcément de leur ressort. C’était frustrant d’être à ma place, mais j’ai décidé de contrôler ce que je pouvais contrôler.
J’ai des amis proches dans beaucoup d’équipes à qui je ne demanderais jamais de faveurs. Ce n’est pas qui je suis.
Est-ce que LeBron ou D-Wade auraient pu changer quelque chose à la situation de Melo ? Pas sûr. Même si ces deux joueurs, et surtout LBJ, ont de l’influence, ce sont bien les front offices respectifs qui décident à la fin.
Les Lakers n’étaient d’ailleurs pas contre une venue du vétéran l’an dernier. Mais cela ne s’est pas concrétisé puisque les Angelinos ont manqué les playoffs.
Aujourd’hui Carmelo Anthony a retrouvé une franchise, et par ses propres moyens. Une raison de plus de rendre heureux LeBron et Flash.