La saison des Warriors ne ressemble à rien de ce que la franchise de la Baie nous a offert ces dernières années. Et pour certains, comme Riley Curry, c’est très, très difficile à accepter.
Riley Curry est née en juillet 2012, elle a 7 ans. Riley Curry n’a donc rien connu d’autre qu’une équipe des Warriors conquérante et qui atteint chaque saison depuis sa naissance les playoffs.
Malheureusement pour l’aînée des enfants de Stephen et Ayesha, cette belle série devrait (on peut dire « va » sans trop prendre de risques), prendre fin en avril prochain.
Avec un début de saison catastrophique, et une place de bon derniers de la ligue après une quinzaine matchs, les Warriors vont pour la première fois depuis belle lurette luter pour un premier choix de draft et non un titre NBA.
En plus de peser sur les fans, qui commencent à déserter le flambant neuf Chase Center, les défaites à répétition affectent aussi les joueurs et leur entourage. Riley Curry, qui ne sait pas encore ce que représente perdre en NBA, semble bien confuse, comme l’illustre un échange hilarant avec Draymond Green, relaté par Anthony Slater de The Athletic.
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Tout ce que mes enfants connaissent ce sont les Warriors qui gagnent. Alors nous voir perdre n’a pas vraiment de sens à leurs yeux.
La dernière fois, je sortais avec eux de la « Family Room » après le match contre les Celtics et Riley Curry était là. Elle me sort : « On a encore perdu ?! », et je lui dis « Oui Riley on a perdu ». Tout ce qu’elle m’a répondu c’est « Pourquoi on ne fait que perdre ? »…
Difficile de répondre à cette question aussi piquante que drôle. Surtout quand la réponse réside dans le plâtre que porte son père, Stephen Curry sur sa main gauche fracturée.
S’il y a bien une chose qui n’a pas changé, contrairement à la réussite des Warriors, c’est l’humour de Riley Curry. On l’avait vu à plusieurs reprises faire le show en conférence de presse, elle semble toujours aussi amusante.
Pour les fans, comme pour les joueurs et les familles, il va falloir s’habituer à autre chose que les sommets. Enfin pour cette année. Car il ne faut jamais sous estimer le coeur d’un champion. Au complet, et avec un haut choix de draft, les Warriors version 2020/2021 pourraient faire du bruit.