puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Drafté par les Celtics en 2006, Rajon Rondo a passé près de 9 saisons à Boston. Envoyé à Dallas en décembre 2014, il révèle qu’il était proche des larmes lors de son retour au TD Garden quelques semaines plus tard.
Pilier de l’équipe des Celtics qui a dominé la NBA à la fin des années 2010, Rajon Rondo gardera toujours un bon souvenir de son passage à Boston. Drafté en 2006 par les Celtes alors qu’il n’a que 20 ans, le meneur a grandi à Boston, où il passera pratiquement 9 saisons. Champion en 2008, il sera quadruple All-Star sous le maillot vert. Mais voilà, lors de la saison 2014-2015, les Celtics sont dans le creux de la vague.
Le titre remporté 6 ans plus tôt est déjà bien loin, et l’équipe peine à maintenir des ambitions sportives élevées. Ray Allen est parti à Miami, Paul Pierce à Brooklyn, Kevin Garnett est retourné à Minnesota. C’est donc logiquement que Rajon Rondo est le prochain sur la liste, afin de clôturer officiellement l’ère du titre et d’ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire de la franchise. En décembre 2014, le meneur est donc envoyé à Dallas en compagnie de Dwight Powell, en échange de Jae Crowder, Brandan Wright et Jameer Nelson.
De retour dans sa salle de toujours quelques semaines plus tard, le 2 janvier 2015, Rondo était ému ce soir-là. Pour Billy Oram de The Athletic, il explique qu’il était tout proche de craquer, submergé par l’émotion.
C’était un sentiment incroyable et l’amour que j’ai reçu durant cette réception était irréel. J’ai quasiment pleuré. Ils ont failli m’avoir.
J’ai essayé de ne pas lever les yeux. Je devais continuer à cligner des yeux pour ne pas lâcher une larme.
Lire aussi | Les Lakers vont contacter la ligue à propos de LeBron James
Aujourd’hui sous le maillot de l’ennemi juré de la maison verte, les Lakers, Rondo rend encore de fiers services. Il n’a pris part qu’à 6 matchs, la faute à des pépins physiques l’empêchant de jouer au début de la saison, mais il sait se montrer utile : 8.3 points, 3.2 rebonds et 5.7 passes décisives en moyenne par match, en seulement 21 minutes passées sur le parquet.
On se rappelle notamment de son tir au buzzer assassin en février dernier face à son ancienne équipe. Un ancien Celtic qui crucifie Boston sur un tir à la sirène, avec un maillot des Lakers sur le dos, il faut le voir pour le croire.
Après son court passage à Dallas, Rondo a ensuite quelque peu vagabondé avant de rejoindre les pourpre et or. Sacramento durant la saison 2015-2016, puis Chicago en 2016-2017, avant de rallier les Pelicans. Des prestations correctes, mais un joueur qui n’était parfois plus que l’ombre de lui-même.
À L.A, il n’est plus le Rondo chef d’orchestre comme il l’était durant l’âge d’or des Celtics. Mais en sortie de banc, sa défense sur l’homme et son jeu de passe toujours aussi aiguisé se montrent très précieux.
Meme s’il évolue aujourd’hui chez l’ennemi, Rajon Rondo sera toujours lié à Boston. C’est la ville qui l’a vu grandir, et à laquelle il a offert un titre en 2008. Ces liens dépassent largement le cadre du sport, et le meneur n’oubliera jamais ce soir de 2015 où la carapace a failli se briser.
