David Fizdale et Kevin Durant ont tous deux réagi à la victoire étriquée des Nets la nuit dernière face aux Knicks. Dans un registre évidemment différent.
L’épisode 2 de la rivalité new-yorkaise avait lieu la nuit dernière, et les Nets ont ajouté une deuxième victoire face aux Knicks, cette fois au Madison Square Garden, en s’imposant 103-101. Portés par un Spencer Dinwiddie à 30 points, 4 rebonds et 4 passes à 7/17 (41.2%) au tir et 3/8 (37.5%) de loin, les hommes de Kenny Atkinson équilibrent leur bilan avec 8 victoires pour autant de revers et se positionnent à la 7ème place de l’Est.
En face, Marcus Morris a sorti un match solide avec 26 points et 4 rebonds à 52.9% (9/17) au tir et 87.5% (7/8) à 3 points mais n’a pas pu éviter la défaite.
Son coach, David Fizdale, a été diplomate et a mis en avant le modèle de reconstruction qu’était les Nets, modèle dont les Knicks peuvent grandement s’inspirer selon lui :
Nous devons faire grandir nos jeunes. C’est la chose la plus importante. Et être patient pendant la free-agency. Ce n’était pas si rapide pour les Nets. Ils n’y sont pas allés avant la quatrième année. C’est dur de partir d’une bande de jeunes gars.
Marc Berman du New York Post
La déclaration du coach paraît juste tant les Nets étaient au fond du trou il y a quelques années et ont réussi à se relever à force de patience et de bon travail. En axant sur le développement de jeunes à l’image de D’Angelo Russell, ils ont réussi à revenir l’année dernière en playoffs tout en réussissant une free agency de folie cet été.
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C’est d’ailleurs un des nouveaux arrivants, Kevin Durant qui a été beaucoup moins diplomate et très direct avec un commentaire lapidaire dont il a le secret sur Instagram :
Simple et précis, un simple rappel du score de leurs confrontations avec 2 victoires pour les Nets contre 0 pour la franchise rivale. Tacle à l’intention des fans new-yorkais qui ont le clash facile envers lui ou bien justification de son choix de l’été, lui seul le sait. Quoi qu’il en soit, KD avait un message à faire passer.
Il est vrai que les saisons de rivaux sont assez différentes. Après avoir réussi la free-agency dont les Knicks rêvaient, Brooklyn réussit un début de saison en dents de scie mais figure dans les 8 et peut voir l’avenir de manière radieuse avec 2 superstars, tandis que NY s’enterre avec seulement 4 victoires pour 13 défaites.
Comme Fizdale le souligne, bâtir un collectif ne se fait pas en un an. Avec son vivier de jeunes, la franchise de Manhattan peut espérer un avenir meilleur, mais pas garanti que son coach, contesté, soit de la partie.
Le chemin est encore long pour les Knicks, et en attendant, c’est Kevin Durant qui fanfaronne. La suite au prochain épisode.