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Drafté en 3ème position en 2018, Luka Doncic aurait bien pu être sélectionné plus haut. Mais Phoenix et Sacramento ont passé leur tour…
Ça peut paraître dingue, mais à son arrivée en NBA, Luka Doncic, loin de générer l’unanimité qu’il a rapidement su faire naître autour de lui, avait des détracteurs. Plusieurs équipes pensaient ainsi que son exceptionnel niveau affiché en Europe était biaisé, précisément car il ne jouait pas aux Etats-Unis.
Malgré les débats autour de celui qui était surnommé El Matador durant sa période madrilène, Doncic fut sélectionné avec le 3ème pick par Atlanta, avant d’être envoyé à Dallas contre le 5ème pick, un certain Trae Young, dans ce fameux trade dont nous parlerons encore des années. Qui est le perdant ? Aucune des deux équipes. C’est plutôt devant, aux sélections #1 et #2, qu’il faut se tourner.
Bien sûr, personne ne remet en cause le fait que Deandre Ayton, sélectionné par Phoenix en première position, et Marvin Bagley Jr, choisi par Sacramento en seconde, soient de bons joueurs. De là à les préférer à Luka Doncic ? Restons réalistes. Alors pourquoi ces deux franchises n’ont-elles pas jeté leur dévolu sur le Slovène ?
Dans le cas des Suns, Igor Kokoskov, alors coach dans l’Arizona, était pour sélectionner Luka, mais il s’est heurté à son front office, tout acquis à la cause d’un Deandre Ayton ultra-dominant à la fac. Dans le cas de Sacramento, l’histoire est plus… compliquée.
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Lors du Woj Pod avec Adrian Wojnarowski, le journaliste ESPN Tim MacMahon a expliqué que Vlade Divac, aux manettes chez les Kings, avait été influencé par sa perception… du père de Doncic :
Vlade était très proche de Luka, il connaissait très bien son père, et ça a joué dans sa décision. Pour faire clair, il ne pensait pas beaucoup de bien du père de Luka, et [il s’est dit] « tel père tel fils »… Mais non, c’est une personne différente. Tu t’es loupé sur ce coup, Vlade.
C’est donc un différent avec Saša Doncic qui a convaincu les Kings de ne pas sélectionner Luka, et de prendre Marvin Bagley Jr à la place. Une véritable aubaine pour les franchises positionnées derrière, aubaine qui a été saisie par Atlanta et Dallas.
Connu pour sa manière de faire les choses de façon parfois peu orthodoxe, Vlade Divac a réussi de belles choses ces dernières années aux Kings, mais passer à côté de Doncic est une sacrée tâche sur le CV.
On le sait, un destin NBA se joue parfois à peu. Luka, lui, ne doit absolument pas regretter d’être tombé à Dallas.
