NBA – Charles Barkley se lâche contre les stars actuelles !

Jamais le dernier pour donner son avis, Charles Barkley a dressé un bien pâle paysage de la NBA actuelle tout récemment, ciblant notamment les stars.

Quand Charles Barkley a quelque chose à dire, il le dit – et tant pis s’il passe pour le vieux con de service. Interrogé par Fox News sur la fameuse question du load management qui agite le début de saison, le Chuckster y a été cash :

Je ne serai jamais d’accord avec cette histoire de load management.

Tout a toujours bien marché quand les plus grands joueurs de l’histoire jouaient autant que possible, et ils avaient des chaussures pourries et des docteurs pas aussi bons. Les joueurs actuels ont aussi des avions privés, ce que nous n’avions pas.

Mes deux premières années en NBA, j’étais serré dans un avion avec une mamie sur mon épaule pendant trois heures, et le soir je devais défendre Karl Malone ou Hakeem Olajuwon. Je ne voyageais même pas en première classe jusqu’à ma troisième saison.

Vous l’aurez compris, Charles Barkley n’a pas vraiment de pitié pour les problèmes des joueurs actuels, d’autant qu’ils gagnent une somme d’argent infiniment plus élevée que les joueurs de l’ancienne époque. Evidemment, le MVP 1993 ne manque pas de le rappeler :

Le truc qui gêne les gens, c’est quand les joueurs se reposent alors qu’ils sont en bonne santé. Les gars gagnent 30 ou 40 millions de dollars par an !

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Si Julius Erving, Larry Bird, Michael Jordan, Magic Johnson, Kareem Abdul-Jabbar ou Bill Russell pouvaient jouer tous les soirs avec des chaussures pourries, en voyageant dans des avions de ligne, et en gagnant 100.000 dollars par an, alors un gars qui touche 40 ou 50 millions ne devrait pas avoir besoin de « load management ».

Chacun se fera son avis sur les propos de Barkley, mais les stars actuelles concernées apprécieront sûrement. Là où on peut rejoindre Chuck, c’est lorsqu’il déplore la banalisation du repos. Des joueurs comme Gary Payton ou John Stockton enchaînaient les saisons à 82 matchs, sans jamais se plaindre. Et que dire de Kevin McHale et Larry Bird, qui ont réduit leur carrière et saboté leur bien-être futur pour jouer ? En 1987, K-Mac avait par exemple disputé les Finales malgré un pied cassé, dont il paie encore le prix aujourd’hui.

Décidément agacé, Barkley a conclu sa tirade en évoquant un autre problème à ses yeux : le manque de loyauté. Et pour lui, pas besoin de chercher plus loin au moment où la NBA s’interroge sur les audiences en berne des premiers matchs de la saison aux USA :

Ces gars n’ont aucune loyauté envers une équipe ou une ville, et c’est pour ça que les audiences sont en baisse.

Clair, net, précis, Charles Barkley a vidé son sac. Avec la franchise la plus totale, comme à son habitude.