L’arrivée de Jimmy Butler à Miami est pour le moment une grande réussite. L’ailier s’est parfaitement intégré dans le collectif du Heat, actuellement 3ème de la conférence Est. Si l’on connait ses qualités de scoreur et de défenseur, c’est le playmaking de Jimmy Butler qui épate ses coéquipiers.
Le Heat fait partie des bonnes surprises de ce début de saison. Avec un bilan de 9 victoires et seulement 3 défaites, la franchise de Miami se place à la 3ème position de la conférence Est. Une réussite à mettre au crédit avant tout du collectif, comme souvent à Miami. Bien que Jimmy Butler soit le meilleur scoreur et passeur de l’équipe avec respectivement 18.4 et 7.2 unités de moyenne par match, tous les joueurs apportent leur pierre à l’édifice.
Le 5 majeur est composé de Kendrick Nunn, Duncan Robinson, Jimmy Butler, Meyers Leonard et Bam Adebayo. Les 2 premiers étaient en G-League l’an passé, Leonard était un joueur de rotation à Portland. Mais arrivés dans l’effectif de Erik Spoelstra, ils deviennent des joueurs majeurs de la rotation, en l’occurence des titulaires à Miami.
Malgré ce collectif extrêmement bien huilé, c’est bien évidemment Jimmy Buckets qui endosse le rôle de patron dans cette équipe. Réputé pour ses qualités de scoreur et de défenseur très solide, l’ailier impressionne en réalité par ses qualités de créateur, qualité insoupçonnée notamment par Udonis Haslem, comme il l’explique à Anthony Chiang du Miami Herald.
J’ignorais à quel point il était altruiste. Ce n’est pas que je pensais qu’il était égoïste. Mais naturellement quand tu vois des joueurs qui réalisent des grosses statistiques individuelles, tu ne te doutes pas qu’ils ont des qualités de créateur jusqu’à ce que tu le vois par toi-même, comme avec Dwyane et LeBron.
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Même refrain pour le rookie Kendrick Nunn, impressionnant lui aussi durant les premiers jours de la saison régulière, qui vante la facilité avec laquelle Butler trouve ses coéquipiers.
C’est un bon passeur. Quand il drive, il attire le défenseur avec lui et il ressort la balle assez facilement. Vous le voyez par vous-même, 13 passes décisives. Ce n’est pas rien. C’est carrément un passeur sous-côté.
Assez mal intégré dans le collectif des Bulls et des Wolves, seulement de passage à Philadelphie, Jimmy Butler semble enfin avoir trouvé l’endroit idéal pour lui. Il est clairement fait pour la culture de la gagne et du travail si importante au Heat, et pour le moment, il s’épanouit sans faire de vague, simplement en jouant son meilleur basket.
Après une saison marquée par la retraite de Dwyane Wade et par des playoffs manqués, le Heat gère à merveille sa transition. Pas question de tanker ou de végéter dans le ventre mou de la conférence Est à Miami. Comme chaque année, les playoffs sont l’objectif, et cette année, c’est très bien parti pour être une réussite.
Attiré par Miami pour (re)devenir l’option majeure d’une équipe, et pour prendre la suite de Flash, Jimmy Butler cartonne, et c’est toute son équipe qui suit le mouvement dans son élan.
Jimmy Butler et Miami, c’est un mariage parti pour durer. Le Heat gagne des matchs, le joueur performe à titre individuel, tout le monde est gagnant. Quelque part dans sa villa, Pat Riley se frotte les mains. L’avenir est toujours brillant pour sa franchise.