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Kyrie Irving parti, Kemba Walker arrivé, des Celtics au top, il n’en faut pas plus pour Paul Pierce pour tacler implicitement le premier tout en encensant le second.
Pendant que Kyrie Irving réalise des folies au scoring avec les Nets avec 29.7 points de moyenne, Kemba Walker s’est bien installé à Boston. Ses 25 points, 5.1 rebonds et 4.6 passes les aident d’ailleurs bien à occuper le haut de la conférence Est. Les Celtics réalisent en effet un excellent début de saison à l’image d’un Jaylen Brown et d’un Jayson Tatum respectivement à 20.1 et 19.8 points de moyenne.
La principale interrogation au moment de l’arrivée de l’ex-meneur des Hornets était son intégration au collectif des trèfles. Habitué à avoir carte blanche et la gonfle en main à Charlotte, il s’est parfaitement habitué à la circulation de balle des Celtics. Suffisant pour Paul Pierce pour l’encenser :
Ils ont un meilleur leadership, disons les choses telles qu’elles sont. Meilleur. Kemba est connu dans toute la ligue comme un grand leader.
Il a joué dans des équipes perdantes, est resté positif, a joué dur tous les soirs. Cela peut être contagieux, cela peut faire la différence entre perdre et gagner. C’est ce qu’il a apporté aux Celtics.
Pour The Truth, Kemba est un grand leader, malgré son manque de résultats avec les Hornets, et c’est ce qu’il manquait aux Celtics – un meilleur leadership afin de pousser les joueurs vers la victoire.
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On peut évidemment y voir un tacle subliminal de la part du consultant d’ESPN puisqu’il place en comparaison cette saison et la saison dernière. Un message sans doute adressé à Kyrie Irving. Durant son cursus chez les C’s, le meneur a souvent été critiqué pour son manque de leadership, et il en a d’ailleurs fait un mea culpa il y a quelques semaines.
Plus « feel good », peut-être moins exigeant et probablement moins grognon, Cardiac Kemba s’est parfaitement fondu dans le Green Machine, là où Uncle Drew ne s’y est jamais vraiment intégré.
Kyrie Irving reste un joueur extraordinaire, comme en atteste son record de franchise d’ores et déjà réalisé du côté de Brooklyn, mais il n’a jamais prouvé sa valeur à mener seul une équipe vers le succès, touchant même le fond à Boston à ce niveau. On sent d’ailleurs que Pierce garde en travers de la gorge le passage du n°11 dans le Massachusetts.
Les trèfles ont-ils gagné au change ? Sur le début de saison et au vu du nouvel esprit que se dégage de Boston, oui… mais attention aux conclusions hâtives de l’automne.
On aura en tout cas bien compris où se situe la préférence de Paul Pierce à la mène de Boston. A Walker de poursuivre ainsi.
