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À l’image de son équipe, Jaylen Brown a vécu une saison difficile l’an dernier. Il admet qu’il a mentalement touché le fond durant le marasme collectif des Celtics.
Si les Celtics, et Jaylen Brown à titre individuel, réussissent un très bon de saison cette année, on ne peut pas en dire autant de leur exercice précédent. Collectivement, la franchise de Boston n’a pas atteint les objectifs souhaités, subissant une élimination sèche mais logique au 2ème tour des playoffs, face aux Bucks de Giannis Antetokounmpo.
Une faillite collective d’autant plus surprenante car les Celtics étaient très proches l’année d’avant, durant les playoffs 2018, d’atteindre les finales NBA, et ce malgré la blessure de Kyrie Irving. Mais LeBron James en décidait autrement et éliminait ses rivaux durant le Game 7 des finales de conférence Est.
Jaylen Brown en particulier a donc très mal vécu l’échec collectif de son équipe la saison passée. Joueur très posé, très cérébral, l’arrière a eu du mal à traverser les périodes de hauts et bas qui ont caractérisé la saison des Celtics l’an passé. À titre individuel, l’arrière en a bavé également, et finissait par perdre son poste de titulaire. Il a commencé à douter. De lui, de son équipe, au point d’être frappé par l’anxiété. Il raconte ses difficultés au micro de The Athletic.
Ça brise des rêves, des carrières, sur et en-dehors des terrains. Dès que tu commences à douter de toi-même, c’est terminé. Donc je devais contrôler la voix dans ma tête. Tout le monde l’a, cette voix qui vous dit d’arrêter, d’abandonner, de lâcher.
Et cette voix commençait à devenir de plus en plus forte l’an dernier, plus qu’elle ne l’avait jamais été. Et je devais faire en sorte de la faire taire car ça commençait à m’emmerder.
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L’arrière des Celtics affirme que cette voix est bien plus calme en ce moment. Les C’s ont retrouvé de la stabilité et du calme dans leur vestiaire. Et à titre Brown, il a totalement retrouvé son basket.
La saison dernière fut un véritable test pour lui, et il a réalisé qu’il n’était pas toujours prêt à affronter certaines situations. Désormais, il sait comment aborder d’éventuelles crises d’équipes, des déchaînements sur les réseaux, voire même des crises personnelles.
En quelque sorte, l’échec collectif des Celtics la saison dernière était un mal pour un bien. Il en a tiré des enseignements, et en est ressorti renforcé. Cette saison, en ce jeune début d’exercice 2019-2020, Jaylen Brown est un des meilleurs joueurs de l’effectif celte.
Avec 19.8 points, 7.2 rebonds et 2.2 passes décisives de moyenne par match, il traverse la meilleur période de sa carrière sportivement parlant.
Tout n’est pas toujours tout rose pour les joueurs. L’exemple de Jaylen Brown le démontre parfaitement. Les basketteurs sont des êtres humains avant tout, et parfois, les humains craquent.
