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La NBA est un monde à part. Et à moins de mettre un jour les pieds dans l’un des vestiaires, il est quasiment impossible d’imaginer le fonctionnement d’une équipe. Trevor Booker s’est confié sur la vie des Wizards version 2010-2011, et on s’attendait à tout, sauf à ça…
Retour 9 ans en arrière. En 2010, les Lakers sont champions NBA, Kobe Bryant remporte sa 5e bague et solidifie sont statut de « all time great ». C’est aussi cet été que LeBron James décide d’amener son talent à South Beach pour évoluer sous le maillot du Heat de Miami.
Mais la NBA à cette époque, c’est aussi des équipes en grande galère. À commencer par les Wizards, une équipe relativement jeune. Les mauvais résultats auront au moins permis à la franchise de remporter le premier choix de la draft.
Avec ce choix, les Wizards sélectionnent John Wall, meneur le plus talentueux de la classe de draft. Le problème, c’est que ce bon vieux « Jean Mur » est un nerveux et a un passif. Il n’est par exemple jamais le dernier pour lancer des signes de gang en plein match…
Alors si prenez un jeune John Wall, et que vous le mélangé avec un Gilbert Arenas fraichement sorti de son altercation armée avec un coéquipier, avec JaVale McGee et avec Nick Young, vous obtenez un cocktail plus qu’explosif. Les anecdotes sur la vie du vestiaire racontées par Trevor Booker, lui aussi rookie des Wizards cet année-là, sont tout simplement hallucinantes.
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C’est la pire équipe pour laquelle j’ai joué. Mais c’est aussi l’année où je me suis le plus amusé en NBA. Les gars en avaient rien à faire. J’arrivais les jours de match et je voyais des joueurs découper le costard d’un autre.
Un autre gars à fait caca dans les chaussures d’un coéquipier. À l’hôtel, on fracassait la porte d’une chambre et on allait tabasser un joueur, on l’attachait.
Un jour, deux gars de l’équipe se sont battus l’un contre l’autre en dehors d’une boite de nuit. Un coéquipier a voulu s’interposer, et il a fini par se faire tabasser par la police… J’ai du le ramener chez lui, il n’arrêtait pas de pleurer…
Je suis juste fier de m’être sorti de ma saison rookie en vie !
Quand on lit ce genre d’anecdotes, on peut comprendre pourquoi les Wizards avaient tant de mal à gagner des matchs. Difficile de se concentrer sur une rencontre quand un de tes potes fait la grosse commission dans tes baskets…
Bizarrement, le nom de Gilbert Arenas ressort bien dans ces histoires. Il n’est pas difficile d’imaginer « l’agent 0 » courir dans une chambre pour mettre quelques coups à un jeune coéquipier. Présent dans l’équipe, Kevin Séraphin pourra peut-être nous éclairer sur le sujet…
