LeBron James et Luka Doncic se sont livrés un duel de titans la nuit dernière. Après la rencontre, le King n’a pas tari d’éloges concernant le jeune Maverick.
Le match d’hier soir entre les Los Angeles Lakers et les Dallas Mavericks n’a pas fait office de passage de témoin entre LeBron James, dans sa 17e saison en NBA, et Luka Doncic, qui entame lui seulement son année sophomore.
Pourtant, ce match était plutôt l’exposition de deux talents générationnels au sommet de leur art. Le King a terminé la rencontre avec 39 points, 16 passes, 12 rebonds, 4 interceptions et la victoire (119-110 après prolongation), quand Luka a enregistré 31 points, 15 passes et 13 rebonds.
Ces stats sont historiques. En effet, LeBron James et Luka Doncic sont devenus respectivement le plus vieux et le plus jeune joueur de l’histoire de la ligue à réussir un match à au moins 30 points, 15 passes et 10 rebonds.
Alors forcément, même s’il a confessé après le match ne pas être un adepte des grands affrontements individuels lors des rencontres, James n’a pu s’empêcher d’être élogieux envers son jeune confrère, avec des propos forts.
Lire aussi | James Harden bat des records de médiocrité
C’est un super jeune talent. J’aime son jeu, et pas seulement la façon dont il se crée son tir, mais vous savez que j’aime le fait qu’il crée pour les autres. C’est ce qui me fait prospérer, c’est ce en quoi j’ai toujours cru. Il joue au basket de la bonne façon.
Les jeux du King et du rookie de l’année ont sans conteste des similitudes. Une capacité a scorer sans égal mais surtout un altruisme à toute épreuve qui fait d’eux de géniaux passeurs. Ce que fait Doncic a son âge est impressionnant, et James n’a pas manqué de l’exprimer à sa manière, dans l’oreille de son adversaire du soir.
Lebron to Luka : « You’re a bad motherfucker » 😂😂😂 pic.twitter.com/g7ZZKbBKNz
— ahmed (@ahm37927ed) November 2, 2019
Bien évidemment, il ne faut pas prendre cette phrase littéralement. Il faut prendre le « bad » au même sens que le légendaire « Bad » de Michael Jackson, signe du respect du King. Un « bad motherfucker », c’est en quelque sorte « un sacré gars ». LeBron livre donc un énorme compliment à Doncic, qui en revenait à peine après la partie :
C’était fou. Je le suis depuis tout petit, c’était mon idole. Jouer un match comme ça contre lui, et les mots qu’il m’a dits à la fin, c’était très spécial pour moi.
Le temps d’un match, les fans ont pu voir sur le parquet ce qu’il se fait de mieux en matière d’altruisme en NBA. Et ils ne sont visiblement pas les seuls à en avoir apprécié chaque seconde.